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Le parc d'éoliennes de l'Etantot bientôt en service

Le chantier du parc de six éoliennes près de Tôtes va bientôt entrer en service. Les machines sont posées et en phase de tests. Certaines ont déjà commencé leur production.

Les éoliennes du nouveau parc ne vont pas tarder à entrer en service Les éoliennes du nouveau parc ne vont pas tarder à entrer en service
Les éoliennes du nouveau parc ne vont pas tarder à entrer en service © Radio France - Théophile Pedrola

Ce sont six nouvelles machines qui se sont dressées, près de Tôtes. Le parc éolien de l'Etantôt, situé sur les communes de Vassonville et de Saint-Maclou-de-Folleville va bientôt entrer en service. Certains éoliennes sont déjà en service, d'autres encore en phase de tests. Tout devrait être prêt dans le courant du mois d'avril. Un chantier rapide, pour cette plaine balayée par les vents. Les six engins devraient fournir en électricité l'équivalent de 12 000 foyers. 

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Une visite pédagogique

Ce mercredi 10 mars, une visite du chantier était organisée pour quelques habitants et les élus locaux, en compagnie de l'entreprise Seider, qui gère les travaux. Didier Boureaud, le directeur de l'entreprise, mène la visite et enchaîne les chiffres : "Celle ci fait 92 mètres de haut, il y a 110 tonnes dans la nacelle, tout en haut. Chaque pale pèse 10 tonnes."

Impressionnant pour les visiteurs, il est rare de se retrouver au pied d'une éolienne en fonctionnement. Pour eux, c'est aussi rassurant pour le bruit. Au pied de la machine, le bruit des pales qui brassent l'air s'entend, mais pas de son de moteur. Du moins, pas encore. 

Parmi les visiteurs, il y a Francis, qui habite à un kilomètre environ. "J'ai toujours été favorable au projet, explique-t-il. Je n'ai pas eu peur pour le paysage..."

Des avantages financiers

Il en va de même pour Pierre Van Elslandes. Ancien exploitant agricole, il a accepté l'installation d'une éolienne sur son terrain : "Ils font attention à où ils les mettent... Là elles sont quand même assez loin des habitations. C'est comme tout, on va s'habituer, puis comme on dit, si on n'avance pas, on recule", clame-t-il dans un sourire. Surtout que lui en profite financièrement.

Le maire de Saint-Maclou-de-Folleville, Benoît Follain, ne peut qu’acquiescer : "Seider nous verse un loyer, de 15 000 euros par an et nous a donné une avance sur dix ans. On peut faire avancer des projets sur la commune. Là, on a racheté un ancien café, pour en faire cinq logements. On veut aussi faire un pôle école dans le village, donc les éoliennes, ça va nous aider." 

Pour que le projet se fasse, il a du naviguer entre les oppositions. Le bruit, la vue, les théories bancales aperçues sur Internet... "Tout cela s'est fait en bonne intelligence", assure le maire, qui a toujours été favorable aux éoliennes.

Didier Boureaud, de Seider, complète : "Nous avons fait des permanences publiques, parce qu'il n'y a pas de méthode sans dialogue. Il faut appréhender les angoisses, les problèmes potentiels et apporter des éléments de réponses, dit celui qui ne cache pas qu'"une éolienne, cela peut être des conséquences, il ne faut pas le cacher." Lui veut rassurer, les éoliennes sont plus propres et sont recyclables à 98%, avec une durée de vie d'environ vingt ans. 

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