Le nouveau code de la route, un surcroît de travail pour les éditeurs

Le code de la route va être complètement refondu. Dès le 18 avril, les questions de l'examen ne seront plus les mêmes. Une nouvelle base de mille questions a été créée, avec l'accent mis sur le comportement, et des épreuves sur l'attitude à adopter en cas d'accident, ou encore l'utilisation d'une boîte de vitesse automatique. C'est une vraie révolution pour les éditeurs de code, ces fameux livres qu'on achète pour bûcher et réussir l'examen. Les deux principaux éditeurs français sont en Loire-Atlantique et en Vendée.

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"J'ai travaillé 50 heures la semaine dernière!" Lucie, conceptrice des questions du code

Chez ENPC, les éditions nationales du permis de conduire, à Saint-Herblain, l'ambiance est studieuse dans la salle des concepteurs, ceux qui créent les questions des manuels de code. Lucie Lhomme est ravie de ce nouveau défi, mais reconnaît être épuisée : '"J'ai travaillé 50 heures la semaine dernière, je suis défoncée, sourit la jeune femme. On fait beaucoup d'heures supplémentaires." Pour faire face à ce surcroît de travail, Yves Pinsard, le directeur général des éditions a du embaucher des renforts : "On a recruté temporairement trois personnes en plus", explique le patron. Les ENPC comptent 8000 clients en France, et vendent 500.000 codes par an.

"C'est un chantier comme on en a tous les 20 ans" Hervé Dupleix, des Codes Rousseau

Même surcroît de trvail à Château-d'Olonne, en Vendée, chez les Codes Rousseau : "C'est une vraie révolution, un chantier immense, comme on en connaît que tous les 20 ans, explique Hervé Dupleix, le directeur des ventes. Tous nos supports sont touchés : les livres, mais aussi les supports multimédia pour les élèves et les formateurs. Nous avons recruté une douzaine de personnes temporairement, sur 85 employés." Les Codes Rousseau vendent 450 à 500 000 codes par an.