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PORTRAIT | Lancer sa boîte, une solution face au chômage ?

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C'est la question ce lundi de la ligne ouverte de France Bleu Toulouse : avez-vous pensé à monter votre entreprise pour avoir du boulot ? Un quinquagénaire de Plaisance-du-Touch témoigne sur France Bleu : six mois après avoir lancé sa boîte pour lui... Tout va bien !

A cinquante ans Pierre Federici n'a pas hésité à se lancer !
A cinquante ans Pierre Federici n'a pas hésité à se lancer ! © Radio France - Jean Saint-Marc

L'Adie, l'association pour le droit à l'initiative économique, organise à partir de ce lundi la semaine du micro-crédit : l'organisme aide les entrepreneurs en herbe, les particuliers qui veulent se lancer sans forcément pouvoir obtenir de prêts bancaires.

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L'Adie en général prête de petites sommes : entre 5 et 10.000 euros. Pierre Federici, un quinquagénaire de Plaisance-du-Touch, n'a lui eu besoin que de 4000 euros pour lancer sa société de publicité et de signalétique. 

"C'est beaucoup moins de stress !" – Pierre, jeune entrepreneur 

C'était il y a six mois, en juin dernier, juste après son licenciement par l'entreprise dans laquelle il travaillait depuis 30 ans. Mais à 50 ans pas question pour Pierre de rechercher un nouvel employeur... L'entrepreneuriat, ça le démangeait depuis un moment : "j'avais envie de partir en indépendant, d'avoir de comptes à rendre qu'à moi-même".

Six mois après l'expérience est concluante. Beaucoup de commandes et surtout : "beaucoup moins de stress ! On peut prendre le temps pour faire les choses correctement. Il n'y a pas la pression du salarié sur le patron."

La galère du régime des indépendants

Pierre est son propre patron, il n'a pas d'employés... Et du coup il ne compte pas ses heures : _"Depuis six mois j'ai pas arrêté, à part un jour par-ci par-là. Il faut parfois bosser le dimanche, le samedi etc."  _Mais pour lui ça ce n'est pas un problème... Non le seul souci c'est la paperasse, les impôts surtout.

_"Le régime des indépendants est particulier" explique-t-il. "En gros je ne saurai que dans deux ans à quel taux je serai imposé... Donc je préfère mettre de côté !"  Le jeune patron (!) ne sait pas, pour l'instant, combien il va pouvoir se verser au final. 

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