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La relance éco : un coup de foudre qui se termine par une galoche dans le Cantal

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Désormais installé à Marcolès dans le Cantal, Eric Mas perpétue la tradition. Il fabrique des galoches comme on le faisait autrefois. Mais ses sabots en bois se déclinent aujourd'hui dans des coloris plus tendances. C'est le dernier véritable galochier de France.

Eric Mas et l'équipe de la Galoche du Cantal Eric Mas et l'équipe de la Galoche du Cantal
Eric Mas et l'équipe de la Galoche du Cantal

Elle s'appelait à l'origine la Galoche d'Aurillac. On a compté jusqu'à une vingtaine de galochiers dans la région. Dans les années 50, près de 400.000 paires par an partaient pour être portées dans toute la France. En 1990, le nom change pour devenir la Galoche du Cantal.

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"Le 3 novembre 2013, j’ai repris la Galoche du Cantal en décidant immédiatement de la moderniser en lui donnant des couleurs différentes" explique Eric Mas. Et c'est le coup de foudre. Face au succès, il décide de s’établir à Saint-Etienne-de-Maurs en 2017.

Eric Mas fabrique la Galoche du Cantal
Eric Mas fabrique la Galoche du Cantal

"Je suis tombé amoureux, et ça s'est terminé par une galoche ! - Eric Mas, galochier à Marcolès

En mars 2020, Eric Mas s'installe à Marcolès. La Galoche du Cantal prend ses quartiers dans une ancienne écurie. L'artisan est rejoint par d'autres associés. Et peut ainsi laisser libre court à son inspiration.

Eric Mas perpétue la tradition dans le respect du savoir-faire. Le bois est du hêtre produit en France, le cuir vient d'un tanneur français, idem pour la semelle en caoutchouc, enfin les clous sont fabriqués en région parisienne par la dernière usine en France. "C'est la base de la galoche" explique Eric Mas. Des matériaux nobles, avec lesquels il entretient un rapport particulier. "Il faut manipuler le cuir, toucher le bois pour comprendre, à chaque fois que je démoule ma galoche, c'est une émotion, un peu comme le premier baiser quand on est gamin".

Eric Mas a produit deux mille paires de galoches l'an dernier."Je suis le dernier véritable galochier, car mes collègues sont plutôt des sabotiers, ils utilisent des agrafes, moi je cloute une centaine de pointes par galoche". Son atelier à Marcolès est ouvert à la visite. "J'espère que malgré le Covid-19, les gens viendront nous voir".

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