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La nouvelle éco : spécialisée dans les accessoires pour jeux vidéo, Proxima Plus se transforme en SCOP

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L'entreprise spécialisée dans les accessoires pour jeux vidéo Proxima Plus entame une nouvelle page de son histoire en se transformant en SCOP. Basée à Plaisance-du-Touch, elle a connu une année paradoxalement plutôt bonne, malgré ou peut-être aussi en raison de la crise sanitaire.

Proxima Plus a plutôt connu une bonne année Proxima Plus a plutôt connu une bonne année
Proxima Plus a plutôt connu une bonne année - Philippe CUADRADO/Proxima Plus

Après 15 ans d'existence, c'est une nouvelle page qui s'ouvre pour Proxima Plus. Cette entreprise spécialisée dans les accessoires pour jeux vidéo, qui emploie 15 personnes à Plaisance-du-Touch (Haute-Garonne), vient de se transformer en SCOP et de changer de dirigeant. Une nouvelle étape après une année chamboulée par la crise sanitaire, mais pas nécessairement dans le mauvais sens du terme. Entretien avec son tout nouveau dirigeant Laurent Simon.

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Vous faites partie des leaders européens dans votre secteur, est-ce que l'on peut dire que tout va bien? Vous avez été plutôt épargnés par la crise ?  

On a été paradoxalement favorisés par la crise, puisque beaucoup de gens qui se sont retrouvés confinés à leur domicile en ont profité pour allumer les box qu'ils avaient laissées éteintes ou les consoles qu'ils avaient laissées éteintes, ou pour remplacer leur manette de jeu. 

Et donc, on va terminer l'année sans doute à +5% de croissance par rapport à l'année dernière, alors qu'on a été fermé pendant presque deux mois sur le premier confinement et on va dire à moitié fermé 15 jours sur le deuxième confinement du mois de novembre.  

Le gouvernement, il n'y a pas longtemps, envisageait de fermer les magasins de jeux vidéo dans les départements qui sont confinés. Est-ce que ça, c'était une inquiétude pour vous? Est ce que ça aurait pu avoir une incidence sur votre activité économique?

Ça aurait eu une incidence. De la même façon que la fermeture des espaces culturels avait eu une incidence lors du confinement du mois de novembre. Mais ça aussi, comme toujours dans ce genre de crise, ça a des effets positifs. On s'est rendu compte qu'on était très faible sur internet et donc on est en train d'investir extrêmement lourdement. Au mois de juin, on aura un tout nouveau site qui nous permettra cette fois-ci de vendre directement sur internet

Vous venez de changer le statut de votre entreprise : vous êtes devenus une SCOP. Qu'est-ce que ça veut dire ? Et pourquoi vous avez opté pour ce modèle ?

Une SCOP c'est une société coopérative, ça veut dire que ce sont les salariés ou une partie des salariés qui sont actionnaires de l'entreprise. Et tous les salariés, par contre, qui sont intéressés aux résultats économiques de l'entreprise. Pourquoi on a choisi ce statut-là ? Tout simplement parce que aucun des trois salariés actionnaires n'avait de fortune personnelle et que c'était un moyen pour nous de réussir à racheter l'entreprise avec peu d'argent Ce qui n'aurait pas été possible à une autre configuration que celle là. 

C'était quoi l'alternative ?  

L'alternative pour le dirigeant qui a cédé l'entreprise, c'était de la céder à ses concurrents. Et là, on connaît tous la fin de l'histoire : c'est que le concurrent aurait racheté le fichier commercial et les stocks. Et probablement, on aurait licencié tous les salariés. Donc, j'allais dire, le choix du dirigeant a été le choix de la pérennité de l'entreprise qu'il a créée il y a 15 ans. Et d'ailleurs, il a participé lui-même au financement de l'opération puisqu'il nous a prêté de l'argent pour racheter son entreprise. 

Quels sont vos projets pour la suite ? 

On est également soutenu par la BPI dans le cadre du développement international. Grâce à une aide qu'on a obtenue de la BPI de près de 200.000 euros, on a pu embaucher un responsable export. On a signé un premier contrat la semaine dernière avec un grossiste anglais. On a l'ambition également de réaliser, comme sur internet, aux alentours de 500.000 euros l'année prochaine sur l'international. Donc on a deux axes de développement : internet et l'international. 

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