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La nouvelle éco : Love Toys, sex-shop à Limoges, ne connaît (presque) pas la crise

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A Limoges, le sex-shop Love Toy's, situé 29 rue du Mas Loubier, est toujours ouvert. Sa clientèle a évolué avec la crise sanitaire. On a posé trois questions à son gérant Robin.

Robin, le gérant, a vu de nouveaux clients pousser la porte de son établissement Robin, le gérant, a vu de nouveaux clients pousser la porte de son établissement
Robin, le gérant, a vu de nouveaux clients pousser la porte de son établissement © Radio France - Mickaël Chailloux

Ce sont des petites entreprises qui ne connaissent pas la crise. Les sex-shop sont toujours fréquentés, malgré la chute de différentes activités. Une nouvelle clientèle est apparue et de nouveaux produits sont vendus. Confirmation avec Robin, qui gère depuis 2001 un établissement situé rue du Mas Loubier à Limoges. Entretien. 

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Cette crise sanitaire a-t-elle provoqué la venue de nouvelles personnes dans votre établissement ?

Robin : Je pense que oui. J'ai eu des demandes que je n'avais pas depuis 20 ans que je suis là, des demandes pour jouer à deux et pour des personnes seules, autant de femmes que d'hommes. Et comme on peut plus se rencontrer...

Aussi, avec le masque, c'est plus discret. Les gens ne se gènent plus, ils passent devant la caisse sans problème et n'hésitent plus à dialoguer et à poser des questions. Mais, cela ne se ressent pas trop dans le tiroir-caisse. Mais on travaille quand même, et bien. 

Quels sont les produits que vous vendez le plus et ceux que vous vendez le moins ? 

Beaucoup de sex-toys pour femmes. Et beaucoup de sex-toys connectés, comme ceux qu'on utilisent via une application par téléphone. Comme cela, on peut les utiliser à distance : quand le mari ou la femme est en déplacement, ou qu'avec le couvre-feu, on ne peut plus se voir après 18 heures, car le couple ne vit pas ensemble, on peut jouer avec ce type de gadget. En revanche, le cinéma et les cabines sont fermées. Et on a moins de tenues en stock. Les usines de lingeries et de vêtements ont eu moins de demande, et donc en on moins fabriqué. Et puis, comme les clubs sont fermés, les gens ne font plus de soirées et ne s'habillent moins sexy.  

La Covid-19 a changé les pratiques ? 

Les personnes discutent plus facilement. Le confinement a libéré les gens. Bon, le Limousin est encore un peu fermé, mais il est chaud. Financièrement, on voit le bout du tunnel. Il est loin encore, mais on l'aperçoit 

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