La nouvelle éco : Loulenn, quand une néo-Toulousaine vante les mérites de la couette en laine

C'est l'amour qui l'a menée il y a deux ans à Toulouse. Euriel Morvézen est bretonne, comme son nom l'indique, mais ce sont les voyages qui ont égrainé sa vie. Après avoir passé cinq ans en Australie, la jeune femme est rentrée en France avec l'idée de développer sa gamme de couette en laine française, faute de trouver son bonheur chez nous. 

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"La laine est capable de thermo-régulation, ça n'est pas du tout trop chaud", argumente celle qui s'est installée à la Cité de Montaudran, dans les espaces de coworking. Lors de sa campagne de financement participatif sur Ulule l'an dernier, cette trentenaire est parvenue à vendre 85 couettes en pré-commande, alors que le seuil était fixé à 50. "Tout mon entourage à qui je les ai fait tester m'en ont commandé une, ils ne pouvaient pas s'en passer".

"80% de la laine collectée est exportée en Asie et revient transformée. Le reste est jeté ou valorisé, mais c'est très peu. Le marché de la couette, il est en synthétique, en pétrole."

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Créée en novembre 2020, Euriel Morvézen se fournit pour l'instant dans le Vaucluse chez un transformateur qui achète la laine à des éleveurs dans les Alpes, mais elle est en train de prospecter pour trouver sa matière première au plus près, dans les Pyrénées. Loulenn se lance aussi la location de couette saisonnière. 

Il faut compter entre 290 et 390 euros pour une couette en laine selon la taille.