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La nouvelle éco : le parc Walygator compte sur la rentrée pour refaire le plein

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Après plusieurs mois de fermeture et une fréquentation en baisse cet été, le parc d'attractions mosellan espère retrouver tous ses visiteurs en septembre et en octobre. Les festivités d'Halloween sont en ligne de mire et plusieurs recrutements sont annoncés.

Le parc Walygator a enregistré une baisse de fréquentation de 40% en juillet et 20% en août par rapport à l'an dernier Le parc Walygator a enregistré une baisse de fréquentation de 40% en juillet et 20% en août par rapport à l'an dernier
Le parc Walygator a enregistré une baisse de fréquentation de 40% en juillet et 20% en août par rapport à l'an dernier © Maxppp - Alexandre Marchi

Walygator à la relance ! Le parc d'attractions de Maizières-lès-Metz compte énormément sur cette rentrée pour refaire le plein de visiteurs. Les portes sont ouvertes tous les week-ends du mois de septembre, les festivités d'Halloween s'annoncent comme un nouveau temps fort et des recrutements sont prévus. Le directeur Laurent Muller espère ainsi redresser les finances du parc après des mois de fermetures et une reprise estivale au ralenti. Entretien.

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 -Walygator a rouvert le 4 juillet dernier : deux mois après, quel bilan faites-vous de cet été ?

"Après 58 jours d'ouvertures en non-stop, on peut dire que nous sommes rassurés, même si cela n'a pas été facile. On a enregistré une baisse de fréquentation de 40% en juillet, ce n'est pas rien. Et -20% en août : cela reste important mais c'est rassurant. Cela veut dire que les visiteurs sont venus nous voir et sont venus s'amuser, tout en essayant le plus de possible de respecter le protocole sanitaire."

 -Tout cela ne pèse pas trop lourd dans les finances du parc ?

"Oui, ça pèse très lourd. Surtout quand on a pas loin de 70.000 visiteurs qui ne sont pas venus à cause du confinement. C'est de l'argent en moins. C'est de la trésorerie en moins. Et puis, on avait lancé tout un programme de maintenance qui représente plus d'un million d'euros d'investissements sur l'hiver. C'est très important. Alors, nous avons réagi en direct, en gestionnaire et en bon père de famille. Nous avons limité certaines dépenses et réduit certains effectifs, sans jamais toucher ni à la qualité ni à la sécurité de nos visiteurs et de nos employés."

 -Est-ce que, pour compenser les dépenses supplémentaires liées au protocole sanitaire, vous avez augmenté vos tarifs ?

"Non, nous n'avons pas augmenté les prix des billets. Même si nous consommons énormément de gel. Même si nous achetons plusieurs dizaines de milliers de masques et de paires de gants. Même si nous avons utilisé plus de trois kilomètres de peinture. C'est du gagnant-gagnant : c'est pour la santé de tout le monde et c'est pour rester ouvert. On veut permettre aux gens de venir malgré les pertes de pouvoir d'achat."

 -Vous décidez d'ouvrir le parc tous les week-ends de septembre, mais il reste plusieurs attractions fermées.

"Il y a des attractions qui ne sont pas covid-compatibles dans lesquelles on va déambuler et on va mettre les mains partout. Il faudrait passer derrière chaque visiteur pour désinfecter : il y a le baby-parc, le mini-golf, la maison hantée et cela nous pèse. On aimerait les ouvrir mais on ne peut pas le faire à n'importe quel prix. Mais globalement, c'est relativement bien perçu."

 -Dans deux mois, Walygator s'apprête à fêter Halloween. Vous comptez dessus pour attirer du monde ?

"Oui, on compte dessus et nous allons ouvrir. On travaille sur la jauge toujours limitée à 5.000 visiteurs. On ne l'a jamais dépassée jusqu'à présent. Il est vrai qu'Halloween est un événement festif qui existe depuis une vingtaine d'années dans notre parc. On en parle assez souvent et on réfléchit à la manière la plus intéressante de pouvoir animer le parc et faire briller les yeux des enfants et des moins jeunes."

 -Le parc recrute en ce moment : quels sont les profils que vous recherchez ?

"Certains de nos saisonniers ont repris les cours en début de semaine. Alors, nous recherchons des opérateurs pour les attractions (ils doivent être majeurs), des employés polyvalents de restaurations, des hôtes et hôtesses de caisses ainsi que deux peintres en bâtiment et en décoration."

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