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La nouvelle éco : l'aéroport Toulouse-Francazal prend son envol avec l'aviation d'affaires

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L'aéroport de Toulouse-Francazal fêtera ses dix ans le mois prochain. À cette occasion, Edeis le groupe gestionnaire se réjouit que l'aéroport prenne son envol grâce notamment à l'aviation civile. Sa directrice d'exploitation Sabine Monties fait le point sur les projets en cours.

Aéroport de Toulouse-Francazal. Aéroport de Toulouse-Francazal.
Aéroport de Toulouse-Francazal. © Radio France - France Bleu Occitanie

Dans la Nouvelle éco, on parle "avions". Car il n'y a pas que l'aéroport de Toulouse-Blagnac dans la vie. Inauguré en 1934, longtemps utilisé comme base par l'Armée de l'air, l'aéroport Toulouse-Francazal poursuit sa mue. Le deuxième aéroport de Toulouse prend aujourd'hui son envol grâce notamment à l'aviation civile. Pour son dixième anniversaire le mois prochain, Francazal s'apprête à s'offrir un nouvel hangar d'affaire de plus de 1.100 m2 qui devrait voir le jour début 2023. Un moment important explique Sabine Monties, la directrice d'exploitation d'Edeis, le groupe gestionnaire de l'aéroport.

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"Le but est de développer l'aviation d'affaires sur l'aéroport de Toulouse Francazal. C'est une activité qu'on héberge déjà à l'heure actuelle puisqu'on opère environ entre 150 et 200 mouvements par an selon les années. Mais également d'apporter un niveau de service et de confort aux personnels navigants qui va opérer ces mouvements-là. Étant entendu qu'on va continuer à traiter le passager au départ et à l'arrivée au sein de l'actuelle aérogare de l'aéroport. Avec ce nouvel objet, on espère atteindre le double, donc entre 300 et 400 mouvements de l'aviation d'affaires. Sur le secteur d'activité sur lequel on s'est penché, c'est plutôt des aéronefs qui ont une capacité de traitement de passagers entre quatre et huit passagers. Et c'est pour faire de la liaison région, voire grande région."  

"Il y a aucune concurrence puisque l'aéroport de Toulouse-Blagnac est dévolu à l'activité commerciale, ce que ne fait pas l'aéroport de Toulouse Francazal." - Sabine Monties, directrice d'exploitation d'Edeis

Edeis vient aussi d'inaugurer une nouvelle aire de trafic. C'est une sorte de parking géant de 60.000 mètres carrés pour les avions, pour la maintenance aussi, et notamment pour Airbus confirme Sabine Monties. "Cette nouvelle aire de trafic peut accueillir une vingtaine d'avions. C'est la gamme des A320, A321 ou 737 ou 39 avions de gamme plus régionale comme la gamme ATR. Et c'est effectivement pour accompagner les acteurs aéro-industriels comme le groupe Tarmac Aerosave qui travaille effectivement avec Airbus, des groupes qui font de la maintenance et de la peinture avion, mais également dans le but de développer d'autres acteurs qui auraient des difficultés d'implantation sur l'aéroport. Des projets en complément de Toulouse-Blagnac. Aucune concurrence puisque l'aéroport de Toulouse-Blagnac est dévolu à l'activité commerciale, ce que ne fait pas l'aéroport de Toulouse Francazal".

Trois autres projets à venir

L'aéroport a trois autres projets de développement, détaille Sabine Monties. "Un appel à manifestation d'intérêt a été lancé sur une zone de cinq hectares pour de l'activité immobilier d'entreprise et d'ateliers pour travailler avec le tissu déjà implanté à Francazal. Il y a aussi un foncier de six hectares pour créer possiblement quatre à cinq hangars complémentaires pour des activités de maintenance, de peinture ou imaginer une petite chaine d'assemblage. Et puis, le troisième projet est un service de restauration en rénovant le mess des officiers pour à la fois clientèle du midi très ouvrière et quelque chose plus ludiques et festives le soir. Au total, 23 millions d'euros auront été investis fin 2023 à Francazal."

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