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La nouvelle éco : Gimbert Surgelés relocalise dans le Gers une unité de production basée en Chine

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La PME gersoise Gimbert Surgelés relocalise. Elle décide de déménager, dès le premier semestre 2022, son unité de production chinoise près de son siège social dans le Gers. À la clé : une vingtaine d'emplois. Sa présidente, Stéphanie Pistre, répond aux questions de France Bleu Occitanie.

Le siège social de Gimbert Surgelés à Fleurance (32). Le siège social de Gimbert Surgelés à Fleurance (32).
Le siège social de Gimbert Surgelés à Fleurance (32). - Gimbert Surgelés

Gimbert Surgelés, entreprise du Gers, a décidé de relocaliser. Elle va déménager son unité de production chinoise près de son siège social à Fleurance dans le Gers. Cela devrait entrainer la création d'une vingtaine d'emplois. Stéphanie Pistre, présidente de Gimbert Surgelés, répond aux questions de France Bleu Occitanie.

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Vous êtes lauréate d'un appel à projets en Occitanie pour relocaliser de l'activité industrielle. En quoi consiste ce projet ? 

Nous allons relocaliser l'une de nos activités actuellement réalisée à l'étranger en Chine, dans une usine dans le Gers. C'est un projet un peu fou, mais effectivement, aujourd'hui, nous travaillons des produits de la pêche en Chine et nous prévoyons de relocaliser cette activité sur notre site à Fleurance même. 

Pourquoi vous dites que c'est un projet un peu fou ?

Gimbert Surgelés est une PME gersoise dans un milieu très rural et agricole, donc déjà un peu atypique par la vente de produits de la mer. Et c'est un projet fou puisque effectivement, nous allons rapatrier une activité manufacturière, monopole de la Chine, dans notre siège social à Fleurance. Cela va être une première française, voire européenne, le fait de rapatrier une activité manufacturière chinoise au cœur du tissu d'un tissu rural en France. 

"Cela va être une première française, voire européenne, le fait de rapatrier une activité manufacturière chinoise au cœur du tissu d'un tissu rural en France."

Vous allez créer de l'emploi ?

C'est notre objectif. Nos lignes vont être automatisées mais il y a bien évidemmentbesoin de main-d'œuvre pour alimenter ces lignes de production et pour assurer la maintenance industrielle. Notre entreprise compte 65 emplois et effectivement, au terme du déploiement de cette unité de production, nous souhaitons créer entre une petite vingtaine d'emplois qui seront donc exclusivement basés sur Fleurance. Le profil des emplois : des ouvriers de production, des techniciens de maintenance et ensuite des laborantins.

Et financièrement, comment est-ce que vous allez vous y prendre ? 

C'est un investissement qui nécessite une enveloppe d'environ 7 millions d'euros. Nous avons été aidés par le plan France Relance à hauteur de 1,385 million d'euros. On va donc peut-être devoir faire appel à d'autres fonds, qu'ils soient régionaux ou européens, et ensuite des fonds par emprunt bancaire, ou d'autres fonds privés pour pouvoir arriver à cette enveloppe globale. 

Quand est-ce que pourrait commencer l'activité ? 

Il est prévu qu'elle se fasse en deux étapes : une première étape pour le déploiement de la ligne de conditionnement sur le premier semestre 2022. Puis fin semestre 2023, la construction d'un bâtiment dans le prolongement du bâtiment existant.

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