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La nouvelle éco en Isère : Laurent Mazzone, Grenoblois et parfumeur

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La nouvelle éco nous met au parfum ce matin ! Car un grenoblois sort en ce moment sa dernière création "Princesse de coeur". Laurent Mazzone crée des parfums depuis une quinzaine d'années en parallèle avec ses commerces de la marque Première Avenue et les vend dans le monde entier.

Laurent Mazzone Laurent Mazzone
Laurent Mazzone - ©LM Parfums 2021

Laurent Mazzone est propriétaire des boutiques de vêtements Première Avenue qui emploient 6 personnes à Grenoble. Il s'est lancé depuis une quinzaine d'année dans son rêve de toujours : la parfumerie. Et il sort en ce moment son dernier né, "Princesse de coeur", un parfum vendu au profit de Fight Aids Monaco, l'association de lutte contre le sida de Stéphanie de Monaco. Le parfumeur grenoblois a confié son histoire à Laurent Gallien.

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Laurent Mazzone, on n'est pas à Grasse ici, on est à Grenoble. Comment, enfant de Grenoble, on pense à devenir parfumeur ?

Alors on ne pense pas. Au départ, on l'imagine. C'est une passion que j'avais depuis tout petit. Donc, dès que j'ai eu l'occasion de pouvoir lancer ma ligne de parfum, je l'ai fait. Mais ça a pris énormément de temps.

Vous avez commencé quand exactement ?

Alors pour tout vous dire, moi je m'amusais à mélanger les échantillons qui traînaient chez moi vers 8 -10 ans. Après, j'ai été disc jockey. Et après , j'ai créé mes boutiques de vêtements. Mes trois premiers parfums sont sortis en 2011.

Et immédiatement, ça a été un succès ?

Les premiers parfums étaient destinés uniquement à mes boutiques de prêt à porter à Grenoble. Ils ont été remarqués à Paris. On m'a appelé, et c'est comme ça qu'a commencé l'aventure.

Et une aventure qui vous a mené loin, Moyen-Orient, Russie ?

Moyen-Orient, Russie. On connaît un beau succès en ce moment, en Italie et en Roumanie, avec des vrais passionnés de parfums. D'histoires à raconter aussi. Parce que le parfum, c'est quoi finalement? Ça raconte une histoire. Moi, quand je crée un parfum, je ne vais pas m'interroger en disant ça va plaire au plus grand nombre. C'est souvent des images. Il y a deux ans, on a sorti Infinite Définitive. C'était une balade dans l'ancienne maison de Charlie Chaplin. Pour Princesse de cœur pour l'association Fight Aids Monaco, j'avais en mémoire le parfum qu'elle (Stéphanie de Monaco) avait fait dans les années 80. J'ai voulu recréer ces côtés parfum "chypré". Ce qu'on appelle les parfums "chyprés", c'est mousse de chêne, patchouli, labdanum, un peu de rose, un peu d'iris. Et j'ai travaillé avec mon "nez" là dessus pendant trois ans.

Aujourd'hui, vous vendez quel volume de parfums par an? Combien de flacons ?

Très sincèrement, je ne pourrais même pas vous dire combien j'ai vendu de flacons sur mon dernier bilan. 

Vos affaires marchent ?

Je peux vivre de ma passion. Je ne sais pas si on peut dire ça.

C'est une réponse !

Je  peux vivre de ma passion. Mais une maison de parfum, ce n'est pas aussi simple que ça. Ça demande beaucoup d'argent. Ce n'est pas des succès à chaque fois. Et quand on est en totale liberté, quand on est autodidacte, on fait beaucoup, beaucoup de bêtises. La vie n'est pas si simple.  Donc je vis de mes magasins et un peu de ma passion. 

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