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La Nouvelle éco : à Dun-le-Poëlier, Nicolas Brissemoret a concrétisé sa passion pour le cuir

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Après avoir été salarié pendant vingt-quatre ans, Nicolas Brissemoret a fait une reconversion professionnelle dans les métiers du cuir. Il a ouvert sa boutique en juin 2020 mais la crise lui joue des tours.

Dans l'atelier de Nicolas Brissemoret Dans l'atelier de Nicolas Brissemoret
Dans l'atelier de Nicolas Brissemoret - La Boutique de Monpé

Étant jeune, j’aimais travailler le bois et le cuir, se souvient Nicolas Brissemoret. J’ai opté pour le bois. À 55 ans, je me suis dit : pourquoi pas revenir au cuir ?Salarié depuis vingt-quatre ans chez Nefab à Salbris (Loir-et-Cher), une entreprise spécialisée dans l’emballage en bois, cet habitant de Dun-le-Poëlier, au nord du département de l’Indre, avait des problèmes de dos et était las des trajets quotidiens.

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Il a alors entamé une reconversion professionnelle. Au terme d’une formation de dix mois à l’AFPA à Decazeville (Aveyron), il a obtenu un CAP sellier-harnacheur. Il également effectué deux stages de trois semaines, un à Saumur (Indre-et-Loire) et un autre à Argenton-sur-Creuse chez Francis Vena, un artisan bourrelier qui lui a appris “les bonnes méthodes”.

Des pièces uniques

Après des travaux dans l’ancienne boucherie-charcuterie de ses parents, il a ouvert “La Boutique de Monpé” (mon père en berrichon) en juin 2020 après le premier confinement. Il a aménagé son atelier au fond de la cour. “C’est du fait main, chaque pièce est unique”, précise-t-il. Dans sa boutique, il expose des ceinturons, des sacs à main et différents modèles de sacoches (pour la pêche, pour accrocher sur son vélo).  

Un exemple des créations de Nicolas Brissemoret.
Un exemple des créations de Nicolas Brissemoret. - La Boutique de Monpé

Des professionnels lui commandent des sacoches de travail sur mesure adaptées à leurs besoins. Une personne à mobilité réduite lui en a demandé une pour accrocher à l’arrière de son fauteuil roulant. Il est aussi régulièrement sollicité pour des réparations de selles et de sangles. 

Il a été pénalisé par le Covid : “Avec les confinements successifs et la crise qui perdure, il y a moins de gens qui passent. De nombreux salons et marchés d’artisans ont également été annulés. C’est plus difficile pour moi de me faire connaître.” 

S’il espère des jours meilleurs, Nicolas Brissemoret s’épanouit dans son travail : “C’est un boulot passionnant, ce n’est que du plaisir. Au début, je travaillais douze heures par jour mais je me suis calmé !” Il a créé une page Facebook où on peut voir son travail. 

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