La Nouvelle Éco : à Buzançais, Qérys a investi dans une plateforme logistique high tech

En 2009, le groupe familial Qérys, positionné sur le marché de l’aménagement et de de l’habitat, décide de créer à Buzançais une deuxième plateforme logistique dénommée WSL 36. Ce choix repose en grande partie sur la position géographique de Buzançais, au centre de la France, idéale pour desservir l’ensemble du territoire. 

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60 robots sont arrivés début 2021

Résultat de trois agrandissements successifs - dont le dernier en 2020 -, la plateforme WSL 36 est passée de 12 000 à 30 000 m2. Six millions d’euros ont également été consacrés à la robotisation du site. Pour cette partie, Qérys a fait appel à Exotec, une start-up française. “Le système est opérationnel depuis le début de l’année et nous montons en puissance avec l’objectif de diviser par deux le temps de préparation des commandes”, explique Jérôme Teisseire, président du groupe. Toute commande reçue avant 15 h 30 est aujourd’hui expédiée le jour même. 

La plateforme de Buzançais assure, avec celle de Bordeaux, la distribution des produits vendus par les sept sociétés commerciales du groupe Qérys à destination des professionnels et des particuliers. Plomberie, quincaillerie, serrurerie et électricité : les entrepôts renferment quelque 28 000 références.

Trois mois de stocks

“Nous avons quelques difficultés d’approvisionnement sur certains produits, ce qui n’est pas dramatique car nous ne travaillons pas à flux tendus, indique Frédéric Bailleul, directeur logistique du groupe Qérys. Nous avons deux à trois mois de stocks d'avance, d’où la nécessité d’avoir l’espace suffisant. Nous venons d’ailleurs de déposer un nouveau permis de construire pour 12 000 m2 supplémentaires afin de préparer l’'avenir.” 

Qérys n’a pas trop subi la crise. Un transfert des ventes vers les particuliers a permis de maintenir l’activité en 2020. Portée par le marché de la rénovation, l’entreprise est depuis en forte croissance. En septembre, le chiffre d’affaires a bondi de 20 %. Cent-quarante salariés travaillent à Buzançais. “L’arrivée des robots ne s’est pas faite au détriment de l’emploi qui a été maintenu”, précise Frédéric Bailleul.