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La nouvelle carte de l’intercommunalité dans le Territoire de Belfort est entérinée

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Au lendemain de la réunion de la commission départementale de coopération intercommunale qui a validé la nouvelle carte de l’intercommunalité, Pascal Joly, le Préfet du Territoire de Belfort a défendu son projet sur France Bleu Belfort-Montbéliard.

Pascal Joly, Préfet du Territoire de Belfort Pascal Joly, Préfet du Territoire de Belfort
Pascal Joly, Préfet du Territoire de Belfort - Thierry Campredon

C’est l’une des conséquences de la loi Notre qui veut qu'une intercommunalité compte désormais quinze mille habitants au minimum, au 1er janvier 2017, il n'y aura donc plus que trois communautés de communes dans le Territoire de Belfort au lieu de cinq actuellement, la décision a été prise hier lundi à l’issue d’une réunion qui s'est déroulée à huis clos à la demande de certains élus.

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Il n’y a pas de déséquilibre des territoires"

Ainsi, la communauté de commune le Tilleul et la Bourbeuse sera désormais intégrée à la CAB, au nord la Haute Savoureuse et le Pays sous-vosgien vont fusionner, pas de changement en revanche pour le Sud Territoire. Mais cette nouvelle carte ne fait pas que des heureux, la Haute Savoureuse et le Pays sous-vosgien voulaient faire un mariage à trois avec le Tilleul Bourbeuse, mais leur amendement a été rejeté. Guy Miclo, le maire de Rougegoutte, commune membre du pays sous-vosgien, dénonce un déséquilibre entre eux et la CAB, ce que conteste Pascal Joly : "on arrive pour moi à un schéma équilibré et je ne comprends pas les positions de de certains élus. Lors des concertations que j’ai entamé avec les maires, on m’avait dit qu’on préférait rester à huit mille habitants et qu’on s'en sortait très bien ainsi, et aujourd’hui on m’explique qu’avec un peu plus de quinze mile on ne va pas s’en sortir, j’avoue que j’ai du mal à comprendre".

La crainte d’une hausse de la fiscalité dans certains territoires

Mais pour les élus du nord du département, la principale crainte concerne la fiscalité puisque même réunies, les deux communautés de communes restent les plus pauvres par rapport à la CAB, mais pour Pascal Joly, c'est à chacun de prendre ses responsabilités : "il faut que les intercommunalités commencent à travailler ensemble pour s’organiser et définir le socle de compétences qu’elles vont prendre afin de lisser la fiscalité et se partager les richesses".

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