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La Moselle, fer de lance du transport d'hydrogène avec le projet MosaHYk porté par GRTgaz

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GRTgaz a officialisé ce mercredi un investissement de 110 millions en collaboration avec Creos son homologue allemand pour transporter de l'hydrogène via ses canalisations depuis la Moselle vers la Sarre. La mise en service est prévue pour 2027.

Une partie du réseau de gaz de GRTgaz qui ne servait plus à des clients va être transformée pour transporter de l'hydrogène (photo d'illustration). Une partie du réseau de gaz de GRTgaz qui ne servait plus à des clients va être transformée pour transporter de l'hydrogène (photo d'illustration).
Une partie du réseau de gaz de GRTgaz qui ne servait plus à des clients va être transformée pour transporter de l'hydrogène (photo d'illustration). © Maxppp - Oliver Dietze

C'est une première en Europe selon les dirigeants de GRTgaz. Un réseau de transport d'hydrogène transfrontalier renouvelable et bas carbone depuis la France et particulièrement depuis la Moselle vers la Sarre jusqu'à la frontière luxembourgeoise. C'est le projet MosaHYk (Moselle Sarre HYdrogène Conversion).

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Mise en service en 2027

"On est sur une infrastructure de 90 kilomètres dont 50 km côté Lorraine. Ce réseau va pouvoir connecter des consommateurs industriels ", explique d'emblée Anthony Mazzenga, directeur développement chez GRTgaz qui officialise un investissement à hauteur de 110 millions d'euros ce mercredi pour GRTgaz et son homologue allemand Creos.

Cet ensemble de canalisation est constitué de réseau neuf et de réseau converti. "C'est un projet qui repose en grande partie sur la conversion d'un réseau en gaz qui n'avait plus de clients", souligne Anthony Mazzenga. "Cet ensemble va constituer une première", ajoute-t-il. Sur les 90 km de réseau, 70 servait à transporter ce gaz.

Le réseau va partir de Carling en Moselle pour remonter à Bouzonville et aller jusqu'en Allemagne. Un premier client, l'aciériste allemand SHS a déjà réservé 80% des capacités de transport de cet hydrogène. "C'est 50.000 tonnes d'hydrogène par an soit la conversion d'un site entier sidérurgique à l'hydrogène", détaille le directeur développement chez GRTgaz. Les 20% restants sont proposés à d'autres acteurs du domaine.

"MosaHYk, c'est déjà une capacité de transport très massive alors qu'elle n'est que régionale si je puis dire", s'enthousiasme Anthony Mazzenga. La mise en service de cette structure est prévue pour 2027. En France, GRTgaz travaille à l'élaboration d'autres "pipeline" pour l'hydrogène, dans le Grand Est dans le secteur de Mulhouse. Dans le sud entre Fos et Manosque et dans le Nord sur le port de Dunkerque.

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