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"La consultation doit passer à 50 euros" : un responsable de la Fédération des Médecins de France

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Depuis fin février, l’assurance maladie et les médecins libéraux négocient la nouvelle convention médicale, qui va établir les nouvelles règles en matière de consultation pendant cinq ans. La Fédération des Médecins de France veut faire passer le prix de la consultation à 50 euros.

Illustration Cabinet Médical Illustration Cabinet Médical
Illustration Cabinet Médical © Maxppp - SALESSE Florian

Luc Griesmann est médecin à Belfort et secrétaire régional de la Fédération des Médecins de France (FMF). Invité de France Bleu Belfort Montbéliard ce mercredi, il a défendu sa position sur les négociations en cours depuis février entre l'assurance maladie et les médecins libéraux. Négociations qui doivent aboutir à une nouvelle convention médicale.

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On n’a pas d’augmentation depuis 2011

Pour Luc Griesmann, il faut doubler les salaires des médecins : _**"**La consultation doit passer à 50 euros. _On n’a pas d’augmentation depuis 2011. L’assurance maladie doit prendre en charge intégralement cette somme. On veut être payé à la juste valeur de notre travail. 23 euros, c’est moins cher qu’une coupe de cheveux. Il faut reconnaître notre travail. Il faut mettre à contribution les mutuelles pour réduire le trou de la sécurité sociale."_

Nous sommes déjà contrôlés sur les arrêts-maladie

Autre sujet qui fâche : les arrêts-maladie, qui coûteraient 910 millions d'euros par an. "On ne va pas dire qu’il n’y a pas d’abus, reconnaît Luc Griesmann. Mais il faut savoir qu’il y a déjà de nombreux contrôles. D’ailleurs un médecin dans le Territoire de Belfort est mis sous entente préalable. Tout arrêt-maladie qu’il délivre doit être avalisé. Il est en permanence contrôlé. Donc on nous contrôle déjà. On veut gommer l’aspect individuel de l’arrêt de travail pour dire 'une angine c’est tant de jour' ou 'une grippe tant de jour'."

De moins en moins d’arrêts de travail

Pour Luc Griesmann il ne faut pas pointer du doigt les arrêts de travail : "J’ai reçu une patiente qui a eu un traumatisme crânien au visage, la moitié de son visage avec un hématome l’œil fermé. Elle travaille dans le commerce, elle est sortie de l’hôpital sans arrêt de travail. Ses clients s’enfuyaient. Il était évident qu’il fallait lui donner un arrêt de travail. »

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