Passer au contenu

La carrière de Saint-Julien-Molin-Molette peut poursuivre son activité pour 25 années de plus

Par

Le préfet de la Loire a entériné le 21 février l'autorisation d'exploiter la carrière de Saint-Julien-Molin-Molette pour une période de 25 ans. La maire de la commune est déçue, même si l'arrêté préfectoral contraint le volume de production de la carrière et fixe le nombre de passages de camions.

La préfecture autorise l'exploitation de la carrière Saint-Julien-Molin-Molette pour 25 ans. La préfecture autorise l'exploitation de la carrière Saint-Julien-Molin-Molette pour 25 ans.
La préfecture autorise l'exploitation de la carrière Saint-Julien-Molin-Molette pour 25 ans. © Radio France - Aurélie Jacquand

Le carrier Delmonico-Dorel à Saint-Julien-Molin-Molette, dans la Loire, peut poursuivre son activité. Le préfet de la Loire, Alexandre Rochatte, a entériné le 21 février, par arrêté préfectoral l'autorisation d'exploiter la carrière pour une période de 25 ans.

L'arrêté contraint en revanche, le volume de production de la carrière de 15 000 tonnes. La société Delmonico-Dorel doit réduire son tonnage de 165 000 tonnes par an à 150 000 tonnes. De plus, le nombre de passage journalier des camions est fixé à 100 camions (70 camions sur la commune de Saint-Julien-Molin-Molette et 30 camions sur celle du Colombier).

Cette décision est un soulagement pour Joachim Boitard, directeur de la filière carrière de Delmonico-Dorel, "Cet arrêté préfectoral est un soulagement pour l'entreprise. C'est l'aboutissement d'une concertation de plus de six mois, qui aboutit à un certain nombre d'efforts consentis par l'entreprise, notamment sur le transport".  L'arrêté autorise désormais le passage en sortie de carrière de 100 camions.

"On est déçu, on avait fait un pas en avant"

Une décision qui déçoit Céline Elie, la maire de la commune de Saint-Julien-Molin-Molette, "Nous avions fait un geste en faisant une proposition au Préfet. Nous proposions une exploitation de 125 000 tonnes maximum en se basant sur leurs chiffres. Et là-dessus, on n'a pas été entendu. On est déçu, c'est que nous avions fait un gros pas en avant. Peu de municipalités sont capables de se remettre en question, donc on trouve très dommage que notre solution n'ait pas été acceptée."
Malgré ce revers, la maire de la commune reconnaît qu'il y a du positif : "Grâce à cet arrêté provisoire, il n'y avait que 50 camions autorisés à traverser notre village. On a quand même senti la différence. Il y a quand même des nuisances, mais elles sont amoindries".

La mairie se laisse quelques jours pour savoir si elle va faire appel de cet arrêté préfectoral. Les municipalités et les opposants disposent d'un délai légal de quatre mois.

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

undefined