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L’usine Michelin de la Roche-sur-Yon, en Vendée, rouvre ses portes pour la dernière fois

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Plus de 600 emplois supprimés, à la Roche-sur-Yon : le site vendéen de Michelin a cessé son activité plus tôt que prévu, à cause de la crise sanitaire. Il rouvre ce lundi, avec quelques dizaines de salariés, mais la production de pneus est définitivement arrêtée.

L'entrée de l'usine Michelin de La Roche-sur-Yon, au lendemain de l'annonce aux salariés de la fermeture de l'usine. L'entrée de l'usine Michelin de La Roche-sur-Yon, au lendemain de l'annonce aux salariés de la fermeture de l'usine.
L'entrée de l'usine Michelin de La Roche-sur-Yon, au lendemain de l'annonce aux salariés de la fermeture de l'usine. © Radio France - Marc Bertrand

C’est la dernière fois que l’usine Michelin de La Roche-sur-Yon va ouvrir ses portes, ce lundi 4 mai. Une réouverture hélas temporaire, avant la fermeture définitive, dans quelques mois. Elle a été annoncée en octobre dernier, tout comme la suppression des  619 salariés du site vendéen. En raison du coronavirus, la production a été arrêtée plus tôt que prévu et ne reprendra pas.  

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Un plan de reconversion a été mis en place. A partir de ce lundi, les salariés qui le souhaitent pourront venir faire le point sur leur projet avec les conseillers qui les ont suivis jusqu’ici. 

"Comme nous l'avons annoncé, l'usine fermera d'ici la fin de l'année"  -  Laurent Feuillet, responsable des ressources humaines

Cette réouverture est aussi motivée par un besoin industriel. Dans les semaines qui viennent, quelques dizaines de salariés vont effectuer les derniers travaux. « C’est un process post production », explique Laurent Feuillet, responsable des ressources humaines du site Michelin de La Roche-sur-Yon. « Nous allons vider les circuits de production, contrôler les derniers pneus produits avant la période de confinement, et commencer à mettre en ordre l’usine dans le cadre de sa transformation ». 

Ces travaux devraient employer une vingtaine de salariés, mais pour le délégué CGT Anthony Guilloteau, « c’est faire prendre des risques pour pas grand-chose à des salariés, même s’ils sont volontaires. En tous cas, pour nous, c’est une page qui se tourne, depuis l’ouverture de l’usine en 1972. C’est vraiment misérable de voir comment une entreprise comme Michelin se conduit alors qu’elle fait des milliards de bénéfices ».

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