"C'était un rêve", un petit village de 500 habitants en Indre-et-Loire reconstruit son centre-ville

"Quand on parlait de Courcelles-de-Touraine, personne ne connaissait" se rappelle le maire de la commune d'Indre-et-Loire, Philippe Adet. "On voulait absolument changer ça." En 2017, la municipalité se lance donc dans la recherche de subventions. Deux ans sont nécessaires pour construire les dossiers, trois ans pour faire la grosse partie des travaux jusqu'à l'inauguration le 2 juillet 2022.  

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Mieux "se rassembler" et ralentir les voitures

Désormais, quand il sort devant sa mairie, Philippe Adet tombe sur "une belle place d'environ 80 mètres carrés, engazonnée, avec des passages piétons et de chemins pour aller vers l'école, le restaurant, l'église..." Une place "plus belle" qui permet aux habitants de se rassembler. "Avant, il n'y avait pas d'endroit vraiment pour se regrouper à part la terrasse de la mairie qui faisait quatre mètres de large."

Un autre objectif, c'est de faire ralentir les voitures qui traversaient le village à toute vitesse sur la large voie de circulation. "Les voitures passent vite ici, ça c'est certain", explique Alexandra, une habitante de Courcelles. "Moi je n'ai jamais voulu que ma fille fasse du vélo parce que le virage à la sortie de l'église est trop dangereux." Les travaux ont donc réduit la voie à six mètres de large "ce qui force les voitures à ralentir", constate Philippe Adet.

Deux millions d'euros de travaux, majoritairement subventionnés

Enfin les installations électriques ont été enfouies dans le sol et le monument aux morts a été déplacé pour être mieux mis en valeur. "On a enfin une place de cérémonie digne de ce nom", précise Philippe Adet. 

Des travaux qui ont coûté près de deux millions d'euros, principalement issus de subventions : la mairie de Courcelles-de-Touraine a déboursé seulement 500.000 euros. Philippe Adet s'en félicite, "cet objectif, c'était un rêve qui aurait très bien pu tomber à l'eau rapidement. J'ai eu la chance que tous les élus, que toutes les instances, tous les financiers nous suivent."