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Derniers achats dans le centre ville de Metz avant une nouvelle fermeture des commerces non-essentiels

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Les commerces non-essentiels doivent à nouveau baisser le rideau en Moselle, comme partout en France, pour quatre semaines. Des Mosellans ont profité une dernière fois d'une virée shopping dans le centre ville ce samedi.

Magasins de vêtements et chaussures font partie de ceux qui doivent baisser le rideau Magasins de vêtements et chaussures font partie de ceux qui doivent baisser le rideau
Magasins de vêtements et chaussures font partie de ceux qui doivent baisser le rideau © Radio France - Natacha Kadur

De nouvelles mesures de restrictions s'appliquent dès samedi soir en Moselle comme sur tout le territoire national, pour lutter contre l'épidémie de coronavirus. Parmi elles, la fermeture des commerces dits 'non-essentiels" pour quatre semaines. Dans le centre ville de Metz, ce samedi, commerçants et clients ont profité de cette dernière journée d'ouverture pour être au contact les uns des autres. 

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La Préfecture de la Moselle avait autorisé, à titre exceptionnel, l'ouverture des commerces qui le souhaitaient le jour du Vendredi Saint, férié dans le département, afin de leur accorder une journée de plus pour écouler leurs stocks. 

Pour Zora, vendeuse dans une boutique indépendante de prêt-à-porter, c'est un nouveau coup dur : « C'est déjà le troisième en un an, on ne comprend pas tellement pourquoi on doit fermer car je ne pense pas que nos commerces soient des lieux qui favorisent la transmission du virus », dit-elle. Elle va s'adapter en continuant la vente en ligne et en prenant son mal en patience, explique-t-elle en gardant le sourire.

Contact avec les commerçants 

Dans sa boutique, Colette profite d'une dernière virée shopping avec sa fille : « On aime bien venir dans le magasin pour voir les vêtements, pouvoir les toucher, les essayer. C'est pour ça qu'on est là », explique cette messine. D'autres passants admettent préferer se rendre en centre-ville, pour voir du monde et des commerces ouverts, plutôt que de faire leurs achats en ligne : « Je suis venue pour échanger des tailles en boutique car j'ai acheté les vetements ici, explique Pauline, maman de deux enfants. Les achats sur internet, pour les enfants c'est un peu compliqué. »

Même son de cloche pour Jean-Philippe, vendeur dans une boutique de chaussures. Malgré les mesures de chômage partiel et la possibilité de vente en ligne, ce qui lui manque, c'est le contact avec sa clientèle : « Quand on aime son métier, on se sent mieux en magasin. Même si je suis bien à la maison, je suis quand même mieux dans mon travail, c'est certain. »

Faire le plein

Delphine, maman de deux enfants, admet avoir eu un peu « la frénésie des achats » pour ce dernier jour d'ouverture. Elle pense avant tout à équiper ses enfants avant qu'ils ne passent quatre semaines à la maison en raison de la fermeture des écoles : « Des jouets, des gommettes, de la pâte à modeler, des crayons. J'ai été prise de court lors des précédents confinements. Cette année, le week-end de Pâques est consacré à prévoir les derniers achats », admet-elle. 

Patrice, lui, est reparti de sa librairie préférée les bras chargés de paquets. Ce professeur se prépare à passer sept heures à faire cours en distanciel à ses élèves : « Là ou j'habite, Metz est à plus de dix kilomètres, donc on prend des précautions ». 

Dès dimanche, l'effervescence qui caractérise encore un peu le centre-ville sera une nouvelle fois mise en sommeil. 

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