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Crise de l'immobilier dans le Doubs : "les prix flambent" constate Karine Letondal, directrice d'agence

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Se loger devient très compliqué dans le Doubs, avec l'explosion des prix à la vente mais aussi à la location constate Karine Letondal . Cette directrice d'agence à Besançon déplore aussi la frilosité des banques en matière d'emprunt. Elle était l'invitée du 6/9 ce mardi matin.

Les premiers touchés par cette crise de l'immobilier dans le Doubs sont les primo-accédants, les couples qui souhaitent accéder à la propriété. Les premiers touchés par cette crise de l'immobilier dans le Doubs sont les primo-accédants, les couples qui souhaitent accéder à la propriété.
Les premiers touchés par cette crise de l'immobilier dans le Doubs sont les primo-accédants, les couples qui souhaitent accéder à la propriété. © Maxppp - Martin Roche

Le constat est sans appel : "les prix flambent, les taux d'intérêt son très hauts et il y a peu de logements en location, donc ça devient très compliqué de se loger", constate impuissante Karine Letondal, la directrice de Letondal Immobilier à Besançon.

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60.000 euros de prêt en moins en un an

Dans le Doubs cette crise de l'immobilier s'explique par plusieurs facteurs, mais cette agente immobilière depuis 27 ans à Besançon n'hésite pas à en pointer un en particulier : "Il y a un an, un couple pouvait emprunter 300.000 euros. Aujourd'hui, à mêmes revenus, mêmes conditions, la banque leur prête 240.000 euros."

"En un an, un couple a donc perdu 60.000 euros en raison de l'augmentation des taux d'intérêt. Il n'y a pas si longtemps, on était à moins de 1%, ce qui n'est pas normal, on est aujourd'hui à plus de quatre. Cette différence de trois points sur certains budgets, ca devient très compliqué," poursuit celle qui est aussi vice-présidente de la chambre syndicale FNAIM.

"Les primo accédants sont les premiers touchés" - Karine Letondal

"Les plus impactés sont les primo-accédants, ceux qui achètent pour la première fois", développe Karine Letondal. "La plupart du temps ils n'ont pas d'apport ou très peu et beaucoup essuient des refus de prêt", regrette-t-elle encore. "Les banques n'arrangent pas les choses, avec le calcul du reste à vivre, elles n'autorisent que 33%. Du coup les primo-accédants ne franchissent même plus la porte de l'agence." Son interview est à retrouver ici en intégralité.

Agente immobilier depuis 27 ans à Besançon, Karine Letondal est la directrice de Letondal Immobilier mais aussi vice-présidente de la chambre syndicale FNAIM.
Agente immobilier depuis 27 ans à Besançon, Karine Letondal est la directrice de Letondal Immobilier mais aussi vice-présidente de la chambre syndicale FNAIM.

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