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Coronavirus : la marque de vêtements iséroise ABK met la clé sous la porte

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C'était une entreprise 100% iséroise, créée à Voiron en 2009. La marque de vêtements pour l'escalade ABK a cessé son activité début septembre, après 11 ans d'existence. La société, fragile économiquement, n'a pas réussi a se relancer après deux mois d'arrêt pendant le confinement.

Nicolas Cecconi et Hugo Allard, amis d'enfance, ont créé, à Voiron, la marque de vêtements pour l'escalade ABK en 2009. Nicolas Cecconi et Hugo Allard, amis d'enfance, ont créé, à Voiron, la marque de vêtements pour l'escalade ABK en 2009.
Nicolas Cecconi et Hugo Allard, amis d'enfance, ont créé, à Voiron, la marque de vêtements pour l'escalade ABK en 2009. © Radio France - Lise Dussaut

L'histoire était belle : trois amis d'enfance de Voiron s'étaient lancés dans le secteur du textile en 2009 et avaient créé la marque ABK, une marque de vêtements pour pratiquer l'escalade. Mais, comme d'autres entreprises, elle n'a pas survécu à la crise économique liée au coronavirus. ABK a dû mettre la clé sous la porte début septembre. 

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ABK était implantée dans douze pays

En 11 ans, l'entreprise s'était bien développée. Implantée dans 12 pays, "on réalisait 65% de notre chiffre d'affaires à l'étranger", précise Hugo Allard, l'un des fondateurs. Un chiffre d'affaires qui atteignait 1,5 million d'euros par an. Six personnes y travaillaient, sans compter les collaborateurs qui s'occupaient de la marque à l'international. Pourtant, le secteur de l'escalade est en plein développement, et donc très compétitif. "Mais en tant que pratiquants nous-mêmes, on trouvait qu'il n'y avait pas grand chose pour la partie jeune de l'escalade, il y avait un créneau manquant", révèle Nicolas Cecconi, l'un des autres fondateurs. 

Peut-être des repreneurs pour ABK 

L'équilibre économique trouvé par les gérants restait tout de même fragile. "Dans le textile, il y a besoin de beaucoup de fonds pour financer les collections. Il faut ensuite pré-financer tout ce qui a été acheté par les magasins, longtemps à l'avance", regrette Hugo Allard. L'entreprise vivait, mais n'avait pas de quoi surmonter un élément externe nommé... coronavirus. 

"L'escalade est l'un des nouveaux sports qui sera aux Jeux olympiques de Tokyo"

La machine s'enraie : la France est confinée, ABK aussi. Tout s'arrête. A la sortie du confinement, Nicolas et Hugo vont voir les banques pour demander les aides mises en place par l'Etat. Mais tout leur est refusé, du fait de leur situation fragile. "A partir de là, après trop de mois d'arrêt, on ne pouvait pas continuer", avoue Hugo. 

Les deux amis espèrent maintenant une chose : que la marque qu'ils ont créée continue à vivre, avec l'aide d'autres personnes. "Il y a des personnes intéressées, rien n'est fait pour l'instant. Mais l'escalade est l'un des nouveaux sports qui sera aux Jeux Olympiques de Tokyo, même s'ils ont été décalés", ajoute Hugo. En attendant, eux sont retournés travailler dans leur salle d'escalade de blocs qu'ils avaient monté avant de partir sur ABK. Peut-être qu'ils repartiront sur un autre projet dans quelques temps. Mais pas tout de suite. 

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