Passer au contenu
Publicité

Coronavirus : davantage de faillites à attendre dans les mois qui viennent, selon Bruno Le Maire

Par
  • France Bleu

Invité de France Inter ce samedi matin, le ministre de l'Economie a prévenu qu'il fallait s'attendre à davantage de faillites "dans les mois à venir", mais que le gouvernement ferait "plus que tout" pour trouver des solutions.

Bruno Le Maire avec Jean Castex à la sortie du Conseil des ministres le 26 août 2020. Bruno Le Maire avec Jean Castex à la sortie du Conseil des ministres le 26 août 2020.
Bruno Le Maire avec Jean Castex à la sortie du Conseil des ministres le 26 août 2020. © Maxppp - Fred Dugit

Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, prévient : il faut s'attendre à davantage de faillites "dans les mois qui viennent". Invité de France Inter ce samedi matin, il a néanmoins assuré que le gouvernement ferait "plus que tout" pour trouver des solutions pour les entreprises en grande difficulté, en raison notamment de l'épidémie de coronavirus. Il a notamment cité le groupe Camaïeu, en redressement judiciaire mais repris mi août par un fonds d'investissement.

Publicité

"Est-ce qu'il y aura plus de faillites dans les mois qui viennent qu'il y en a d'ordinaire ? Oui. D'habitude, il y a 50.000 faillites en moyenne par an, il y en aura sans doute plus dans les mois qui viennent", a souligné le ministre. 

"Personne ne sera oublié"

Bruno Le Maire a aussi évoqué le cas du verrier Arc International, situé près de Saint-Omer dans le Pas-de-Calais. Il a assuré que le gouvernement pourrait aider une nouvelle fois l'entreprise. Fin avril, l'Etat avait déjà accordé un prêt de 31 millions d'euros à ce groupe spécialisé dans les arts de la table.

Plus généralement, "on va faire le maximum pour sauver tout le monde. Je ne dis pas que l'on aura des résultats qui nous permettront d'éviter toutes les faillites", a reconnu le ministre. Selon lui, "personne ne sera oublié. Aucune entreprise, aucune TPE, aucune PME, aucun salarié, aucune administration, aucune collectivité locale ne seront oubliés", alors que le plan de relance doit être présenté jeudi prochain, le 3 septembre.

La solidarité doit faire partie aujourd'hui de l'état d'esprit collectif. - Bruno Le Maire

Les banques vont devoir faire "un effort"

"Je considère que les banques ont joué le jeu dans cette crise et je leur demande avec beaucoup de gravité de continuer à jouer le jeu du soutien aux entreprises, a souligné Bruno Le Maire. C'est vrai que c'est un effort pour les banques, mais cet effort, je leur demande de le faire parce qu'il est indispensable pour sauver des dizaines de milliers d'entreprises qui ont contracté un prêt, qui ne pourront pas rembourser d'ici un an, qui vont donc étendre ce prêt et qui doivent avoir des taux attractifs"

Selon le ministre, "nous ne nous en sortirons que si nous sommes tous solidaires. La solidarité doit être le mot d'ordre absolu des mois qui viennent entre le secteur financier, les banques, les TPE, les PME, les pouvoirs publics, les régions, les collectivités locales, tous solidaires pour sortir de la crise et en sortir plus fort".

Le ministre de l'Économie a également assuré que des "contreparties" seront demandées aux entreprises en échange de l'aide de l'État : "Si on met en place des prêts participatifs de sept ans qui sont coûteux pour l'État, nous allons fixer des contreparties environnementales".

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

L'info en continu

Publicité

undefined