Clap de fin pour le groupe Jammet, spécialisé dans le transport frigorifique, basé à Fleuré dans la Vienne

C'était attendu. Le tribunal de commerce de Poitiers a retenu ce mardi les propositions des sociétés Stef, du groupe Mesotrans et d'Antoine Transports qui vont donc se partager le groupe Jammet, spécialisé dans le transport frigorifique. Une reprise douloureuse sur le plan social même si les repreneurs ont apporté certaines garanties.

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74 emplois sauvés immédiatement

Au terme de ces cessions, seuls 74 des 293 emplois que compte le groupe Jammet sont directement sauvés. Pour les autres, les deux principaux repreneurs (STEF pour le site de Fleuré et Mesotrans pour celui de Limoges) s'engagent à proposer des postes en reclassement sur leurs différents sites en France ce qui permettrait à 179 autres salariés d'avoir une solution.

La fin d'une saga familiale

C'est le groupe STEF qui prend à cet égard le plus gros engagement avec 143 postes en reclassement dont certains immédiatement disponibles. Un moindre mal vu du coté des représentants du CSE qui avaient d'ailleurs validé, vendredi lors de l'audience devant le tribunal, ces trois offres de reprise. Reste que cette cession marque la fin d'une histoire. Celle d'un groupe fondé il y a 69 ans par le père de l'actuel PDG. À son apogée, il comptait près de 460 salariés, mais la crise sanitaire lui aura été fatale. Fin 2020, celle-ci l'avait contraint à une restructuration. Un effort qui n'aura donc pas suffi puisqu'à la fin de l'été, le groupe, pris à la gorge, s'était déclaré en cessation de paiement.