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A Bondy, deux ministres pour soutenir les start-up de banlieue

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Les secrétaires d'Etat en charge du Numérique et de la Ville ont visité ce mercredi Bond'innov, l'incubateur d'entreprises de Bondy, en Seine-Saint-Denis. Elles doivent lancer à l'automne un appel à projet dédié spécifiquement aux start-up de banlieue.

Axelle Lemaire et Hélène Geoffroy en visite à Bond'innov Axelle Lemaire et Hélène Geoffroy en visite à Bond'innov
Axelle Lemaire et Hélène Geoffroy en visite à Bond'innov © Radio France - Rémi Brancato

"Pour des start-up comme les nôtres, on trouve ici un accompagnement". Les jeunes entrepreneurs hébergés à Bond'innov expliquent les avantages de l'incubateur d'entreprise, aux deux secrétaires d'Etat, Hélène Geoffroy, en charge de la Ville, et Axelle Lemaire, en charge du Numérique en visite ce mercredi. Du projet ethicphone, opérateur de paiement mobile international destinés aux clients africains, à celui d'Hazang, qui veut commercialiser des enceintes bluetooth en bambou, en passant par Find'eur, plateforme de mise en relation d'auto-entrepreneurs avec leurs clients, chaque porteur met en avant son idée mais présente aussi ses difficultés.

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"Le fait d'être implanté dans le 93 a pu représenter un frein au recrutement" estime par exemple, Tarik Boutoustous, le fondateur de Find'eur. Même si les entrepreneurs de Bond'innov sont encadrés, accompagnés, ils peinent parfois plus que ceux installés au coeur des grandes villes. En banlieue, "on voit bien que la pérennité des structures d'entreprises est plus faible et qu'il y a un taux d'échec plus important et il y a un besoin d'accompagnement" estime Axelle Lemaire.

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Un appel à projet pour "accompagner les entrepreneurs qui se heurtent à trop d'obstacles dans les banlieues"

Alors la secrétaire d'Etat en charge du Numérique prépare actuellement la mise en place d'un dispositif dédié. La mission French Tech, qui sélectionne déjà des start-up et leur offre des financements (de 25 à 40 000 euros selon les projets) et un accompagnement doit lancer un appel à projet spécifique aux quartiers prioritaires, à l'automne. "La French Tech, on ne peut pas la réserver à un jeune homme de 25 ans blanc issu d'une famille bourgeoise et diplômé d'une école de commerce" résume Axelle Lemaire qui veut "essayer simplement d'égaliser les chances".

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Pour le moment, le montant de l'enveloppe dédié à ces projets nés en banlieue n'est pas encore défini. Des projets pilotes seront sélectionnés à l'automne pour un accompagnement qui pourrait débuter début 2017. La secrétaire d'Etat au Numérique veut aussi labelliser "French Tech" les incubateurs d'entreprise comme Bond'innov afin de "crédibiliser" leurs projets. "Aujourd'hui avec une bonne idée, un bon réseau et une bonne connexion, la magie du numérique c'est de pouvoir créer sa boite partout" résume Axelle Lemaire qui veut "accompagner les entrepreneurs qui se heurtent à trop d'obstacles dans les banlieues".

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