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Belfort, centre de gravité du contrat ukrainien de 130 locomotives, selon le président d'Alstom France

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Invité de France Bleu Belfort Montbéliard, pour la matinale spéciale 40 ans du TGV, le président d'Alstom France, Jean-Baptiste Eyméoud, confirme le rôle central de l'usine de Belfort dans le contrat pour les 130 locomotives de fret commandées par l'Urkraine, notamment pour la chaudronnerie.

La 2ème génération de la locomotive Prima en 2010 à Belfort La 2ème génération de la locomotive Prima en 2010 à Belfort
La 2ème génération de la locomotive Prima en 2010 à Belfort © Maxppp - Jean Becker l'Alsace

Le contrat est en train d'être finalisé. Le Trésor français en a même assuré le financement. Alstom va fournir à l'Ukraine 130 locomotives de fret de la gamme Prima. De l'activité pour l'usine historique de Belfort pour au moins sept ans. 

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Belfort va gérer l'ossature pour les 130 locomotives doubles

Sur France Bleu Belfort Montbéliard, Jean-Baptiste Eyméoud, le président d'Alstom France, confirme que Belfort sera le centre de gravité de cette commande. "On va en fabriquer une partie à Belfort complètement". Une vingtaine de locomotives doubles. "On va déjà les concevoir à Belfort, avant de les produire. Et puis après, il y aura un transfert progressif de production en Ukraine, essentiellement sur les finitions. Mais par contre, il est prévu que Belfort garde la partie chaudronnerie et toute l'ossature de ces locomotives".

"Belfort assurera une grande partie du contrat ukrainien", Jean-Baptiste Eyméoud, président d'Alstom France
"Belfort assurera une grande partie du contrat ukrainien", Jean-Baptiste Eyméoud, président d'Alstom France - DR Alstom France

L'usine de Belfort voit son avenir garanti. Mais il faudra attendre 2023, après une année 2022 en sous charge. "On va essayer de gérer cette baisse d'activité de manière intelligente pour tout le monde". Belfort a trois piliers d'activité : les motrices TGV qui représente 40 % de l'activité. Le deuxième pilier, les locomotives. Et le troisième pilier : le service. "Dans les mois qui viennent, les personnel concernés par la sous-charge, en profiteront pour se former. Et on essayera d'anticiper des contrats comme l'Ukraine". 

L'usine de Belfort pérennisée au delà de 2030

L'avenir de l'usine des Trois-Chênes est toujours objet d'angoisses. On se souvient de l'annonce d'un transfert de l'activité de Belfort vers Reichshoffen en Alsace en 2016. Une annonce qui n'a pas été suivie des faits. "Il y a toujours des risques de rupture d'activité, c'est pour ça qu'on se bat au quotidien. Une commande de 100 TGV du futur est dans les tuyaux, Elle engage Belfort au delà de 2030. Il y a la commande ukrainienne. Il y a aussi une activité de service qui se développe depuis plusieurs années. Belfort fait de la maintenance de locomotives, légères et plus lourdes. L'usine intervient ainsi sur les modifications de TGV, comme pour l'Espagne". 

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