Le pavillon de l'expo universelle de Milan, au Futuroscope ?

Le Futuroscope est toujours sur les rangs pour récupérer le pavillon français qui a servi à l'expo universelle de Milan. Deux millions de visiteurs ont eu l'occasion de visiter cette installation durant les six mois de cette expo universelle qui s'est terminée le 31 octobre. Mais le site de la Vienne n'est pas seul sur les rangs.

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un challenge financier et un défi technique

Question gros sous, du côté du Futuroscope, la candidature du parc de l'image pourrait avoir du mal à lutter face aux autres candidats qui se montrent plus généreux pour racheter l'immense pavillon de la France. On a longtemps évoquer Rungis et son marché de la gastronomie. Pour ce pavillon 1er prix d'architecture à Milan, on se souvient que le bâtiment a été fabriqué dans le Haut-Doubs, et du coup, la capitale jurassienne se montre intéressée. Pour le maire de Lons-le-Saunier, il représente le savoir-faire des artisans et entreprises du bois en Franche-Comté. Le Qatar mais aussi Dijon seraient sur les rangs. Autre problème la faisabilité de l'opération. Le Pavillon de la France est un bâtiment de 3600 m², dont 2000 m² bâtis, s’inspirant d’un marché sur deux étages. Sauf que fabriqué en milliers de pièces de bois, il faut savoir maintenant si le pavillon va supporter le démontage, le transport et le remontage.

Le Pavillon de la France est un bâtiment territoire qui représente un paysage inversé de 3600 m², dont 2000 m² bâtis, s’inspirant d’un marché sur deux étages à l’image des halles, que l'on voit un peu partout en France. A Milan, le visiteur découvrait la grande halle remplie d’objets symbolisant ses savoir-faire agricoles, agroalimentaires et culinaires.

Ce pavillon aurait toute sa place à l'entrée du Futuroscope, il pourrait donner un sacré coup de jeune architecturale au parc ce l'image. Sur les 58 structures construites par les différents pays, la majorité d’entre elle repartiront  dans leur pays en pièces détachées, comme pour la France. Le pavillon de Monaco, prendra la destination du Burkina Faso pour devenir un centre de la Croix-Rouge. De son côté, l’Autriche, replantera les 12.000 arbres exposés dans une forêt. Et c'est au ministère des Affaires étrangères, autrement dit à Laurent Fabius de prendre la décision finale.