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Le grand cross à l'hippodrome de Pau : les obstacles qui font peur

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VISITE - Le parc à moutons, le passage de rue, la banquette irlandaise, le Volpoom, le chapeau de gendarme, le passage du gué. Quelques noms des obstacles légendaires de l'hippodrome de Pau empruntés pour le grand cross qui se court dimanche.

Un parcours du combattant de 6 200 mètres pour les cracks
Un parcours du combattant de 6 200 mètres pour les cracks © Radio France - Daniel Corsand

Le grand cross de l'hippodrome de Pau est le genre de course dont on espère d'abord, avant même de voir gagner son favori, que tout le monde soit indemnes à l'arrivée. C'est vraiment une affaire de spécialistes. Un parcours de 6 200 mètres sur des parties du champ de course où l'herbe est haute et parfois le sol meuble. Et puis surtout, il y a les 34 obstacles à franchir.

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Alain Landart est le chef de piste de l'hippodrome de Pau. Il veille toute l'année à l'entretien de ces obstacles de légende, mais rarement utilisés. Il nous sert de guide. Il a sélectionné les plus spectaculaires, les plus dangereux, les plus emblématiques, et souvent, les trois à la fois. 

La banquette irlandaise

Alain Landart le chef de piste au pied de "la banquette irlandaise"
Alain Landart le chef de piste au pied de "la banquette irlandaise" © Radio France - Daniel Corsand

La banquette irlandaise est terrifiante. Les chevaux ont une longue ligne droite après le passage du "parc à moutons". Ils sont à pleine vitesse en début de parcours, et face à eux, ce mur d'1,60 mètre, deux foulées sur une plateforme d'une dizaine de mètres, et un nouveau saut pour retrouver le plancher des vaches.

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Le passage de rue

C'est sans doute le plus redouté des obstacles du grand cross. En tout cas c'est plus imposant. Au sommet d'une bute, un saut dans le vide de près d'1,70 mètre. Le cheval et son jockey n'ont que deux foulées pour s'organiser et sauter le talus vertical. Cet obstacle est franchi deux fois pendant le grand cross. Une première fois au bout de deux kilomètres et demi, et la deuxième fois au cinquième kilomètre, quand les chevaux fatiguent.

Le passage de rue. Comme un mini canyon
Le passage de rue. Comme un mini canyon © Radio France - Daniel Corsand
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Le Volpoom

Le volpoom et sa prise d'appel piégeuse
Le volpoom et sa prise d'appel piégeuse © Radio France - Daniel Corsand

Le volpoom n'est pas le plus vertical des obstacles. Mais cette barrière penchée devant un mini fossé oblige les chevaux à réaliser un saut très horizontal. Un obstacle qui use les organismes des équidés dans ce mini-marathon.

Le passage du gué

Le gué juste avant la grande tribune
Le gué juste avant la grande tribune © Radio France - Daniel Corsand

Pour le passage du gué, les chevaux, en fin de parcours, doivent aussi avoir le pied marin. Le gué est beaucoup plus long qu'on ne l'imagine. Rien à voir en tout les cas avec des obstacles du type rivière. Le gué est une grosse mare en fait, longue de près cent mètres, avec une profondeur de plusieurs dizaines de centimètres. Ça dépend de la météo. La difficulté est double : se méfier des premiers appuis souvent glissants, et surtout garder le rythme avant l'emballement final.

Un danger qui fait la légende

Le grand cross est une course pas comme les autres. Il y en a très peu dans la saison, et ces courses sont faites pour des chevaux endurants et robustes. La dureté des obstacles trouble les paris et stresse les propriétaires. Les chutes sont fréquentes ; beaucoup de jockeys se sont blessés. Et puis il y a les chevaux. Les accidents graves sont fréquents et beaucoup de courses se sont terminées par des euthanasies.

Y'a pas mal de chevaux qui doivent être euthanasiés. On ne s'y fait jamais à ça — Le chef de piste

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