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La ville des Andelys sous les pinceaux de peintres en plein air du monde entier

Le cinquième festival international de peinture en plein air se tient jusqu'au dimanche 29 août aux Andelys, dans l'Eure. 21 artistes du monde entier doivent réaliser une toile par jour pour livrer leur interprétation de la ville, de ses paysages et de ses monuments.

Pour le premier jour du festival, les artistes devaient peindre une toile de 80x80 centimètres de la collégiale des Andelys Pour le premier jour du festival, les artistes devaient peindre une toile de 80x80 centimètres de la collégiale des Andelys
Pour le premier jour du festival, les artistes devaient peindre une toile de 80x80 centimètres de la collégiale des Andelys © Radio France - Laurent Philippot

Après Paris en 2020, la ville des Andelys (Eure) accueille cette année la cinquième festival international de peinture en plein air. Sous un soleil comme on n'en avait plus vu depuis longtemps en Normandie, les artistes ont investi les abords de la collégiale Notre Dame. Melda Wibawa vient de terminer sa toile après cinq heures de travail : "J'aime les couleurs vives, c'est plus impressionniste, un peu comme Monet, les couleurs vives me rendent heureuses" raconte l'artiste originaire d' Indonésie et habitant aux Pays-Bas qui participe au festival pour la deuxième fois. 

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Melda Wibawa, en compagnie de son mari Robert, a terminé sa toile de la collégiale des Andelys
Melda Wibawa, en compagnie de son mari Robert, a terminé sa toile de la collégiale des Andelys © Radio France - Laurent Philippot

Ils sont une vingtaine d'artistes, de France, de Russie, de Grèce, d'Algérie ou des Pays-Bas à poser leur chevalet pendant cinq jours aux Andelys. L'invité d'honneur cette année, c'est l'Américain Marc Dalessio. Il a déjà peint la côte normande et Honfleur mais jamais l'intérieur des terres. La collégiale l'inspire, "c'est très beau mais très compliqué aussi, la lumière commence à changer" explique le Californien installé au Portugal qui a choisi la façade avec la rosace.  

Marc Dalessio au travail devant la collégiale Notre-Dame
Marc Dalessio au travail devant la collégiale Notre-Dame © Radio France - Laurent Philippot
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Linda H. Matthews est une des rares à avoir choisi de peindre l'entrée principale de la collégiale et sur sa toile, elle peint aussi les maisons et les voitures stationnées dans la rue alors que sa voisine a décidé de les oublier. Mais la Britannique le dit, "je préfère les paysages à la ville" et reconnaît "préférer la lumière du matin ou du coucher du soleil". Elle pourra se rattraper les jours suivants où les épreuves imposées sont la peinture de Château-Gaillard et des berges de la Seine. 

L'architecture, ce n'est pas non plus le sujet de prédilection de la Française Barbara Petit Lisy, en recul par rapport à l'édifice, sous un parasol, sur le trottoir de l'autre côté de la rue. La Parisienne se livre tout de même au défi de produire une toile de 80 centimètres sur 80 dans la journée et "entre le matin et le soir, la lumière change beaucoup, il faut essayer de ne pas perdre le fil de ce qu'on a commencé et de ne pas tout démonter, sinon on n'avance pas sur le reste".

Sur sa toile, Barbara Petit Lisy met en lumière la statue de Nicolas Poussin
Sur sa toile, Barbara Petit Lisy met en lumière la statue de Nicolas Poussin © Radio France - Laurent Philippot

Peindre en plein air : "Saisir l'insaisissable"

Il fait chaud, le soleil tape et sur la toile d'Eugéniya Zharaya, "une collégiale dansante et fondue", très loin de l'académisme russe de ses études. Son installation en France et l'utilisation des logiciels numériques ont changé sa vision de la peinture.  Elle adore peindre en plein air : "C'est la lumière qui est insaisissable. En courant derrière la lumière, je l'attrape par les petits morceaux, des petites étincelles et je les place sur la toile".

Quand je suis à l'extérieur, je ne copie pas la nature, je la fais danser - Eugéniya Zharaya

La collégiale dansante et fondue d'Eugéniya Zharaya
La collégiale dansante et fondue d'Eugéniya Zharaya © Radio France - Laurent Philippot

L’organisatrice du festival, la Russe Anna Filimonova, installée à Rouen, est ravie de la diversité des productions des artistes : "Même si on choisit la collégiale, vous avez une trentaine de collégiales différentes en fonction de leur tempérament , de leur culture, de leur approche personnelle". Trois sports ont été sélectionnés pour cette édition normande du festival  au berceau de l'impressionnisme : "L'architecture ici, les grands paysages majestueux de Château-Gaillard et les scènes qui se prêtent plus aux scènes de vie sur les berges de Seine"

Le fetsival, c'est aussi des échanges entre artistes sur leur travail en cours
Le fetsival, c'est aussi des échanges entre artistes sur leur travail en cours © Radio France - Laurent Philippot
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Les toiles des artistes sont exposées jusqu'au dimanche 29 août quai Grimoult aux Andelys. En 2022, le festival international de peinture en plein air aura lieu au château d'Ainay-le-Vieil, dans le Berry. 

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