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Indre-et-Loire : unique en France, un conservatoire de la confiserie est en projet à Amboise

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Un conservatoire vivant de la confiserie verra certainement bientôt le jour à Amboise. C'est un projet unique en France qui est l'oeuvre d'un confiseur tourangeau de 34 ans, Nicolas Viollet.

Du plus petit objet à la plus grosse machine, 2000 pièces et documents seront exposés dans ce conservatoire de la confiserie Du plus petit objet à la plus grosse machine, 2000 pièces et documents seront exposés dans ce conservatoire de la confiserie
Du plus petit objet à la plus grosse machine, 2000 pièces et documents seront exposés dans ce conservatoire de la confiserie © Radio France - Denis Guey

Dans un local de 900 mètres carrés, il a rassemblé 40 machines à fabriquer des confiseries et 2000 pièces d'archives et objets, tous relatifs au métier de confiseur. Son objectif est d'abord de préserver ce patrimoine matériel et immatériel, et ensuite d'ouvrir à la visite son conservatoire au début de l'année prochaine. Il ne veut pas que ce soit un musée puisque toutes les machines fonctionneront et fabriqueront de vraies confiseries, bref ce sera comme Charlie et la Chocolaterie.

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De vraies machines à fabriquer des berlingots, des calissons, du nougat et des sucettes

Nicolas Viollet, qui est né à Chambray-les-Tours, est issu d'une famille de confiseurs, son grand-père et son père faisaient déjà de la confiserie. Il est donc tombé dedans étant petit. Il a passé et réussi son CAP de confiseur-chocolatier mais l'idée de collectionner les machines à confiserie pour préserver ce patrimoine lui est venu dès l'âge de 14 ans quand son père a ramené à la maison trois machines à rêves. Deux ans plus tard, Nicolas achetait sa première machine pour 3 000 euros, une presse à calissons. 

En poussant la porte de ce conservatoire vivant de la confiserie, l'odeur de sucre vous transporte immédiatement dans l'univers féerique du nougat, des pralines et des berlingots. A gauche, la presse à calissons venue directement de la commune de Cruis dans les Alpes de Haute Provence. : "c'est un bâti en fonte, on y pose des plaques dont les alvéoles ont la forme des calissons, on va bourrer ces alvéoles de pâte à calissons, et après on va appliquer dessus une plaque de glaçage". Cela fait 20 ans maintenant que Nicolas Viollet collectionne ces machines à fabriquer du rêve. 

Nicolas Viollet devant les turbines en cuivre pour fabriquer les pralines
Nicolas Viollet devant les turbines en cuivre pour fabriquer les pralines © Radio France - Denis Guey

Un conservatoire vivant pour sauvegarder le patrimoine matériel et immatériel de la confiserie

La plus ancienne date du milieu du XIXème siècle, la plus récente des années 80. Il y a la coupeuse-enveloppeuse pour les caramels, les turbines en cuivre pour les pralines, le bâti à cylindre pour les pastilles des Vosges: "par ces machines, je veux sauvegarder le patrimoine matériel et immatériel de la confiserie et je veux expliquer comment ces machines étaient utilisées à leur époque ". Ces machines étant toutes en état de fonctionner, le conservatoire vivant de la confiserie fabriquera pour ses visiteurs tous les bonbons existants. Nicolas espère pouvoir l'ouvrir l'année prochaine. L'entrée devrait être gratuite pour les enfants afin qu'ils amènent leurs parents savourer la fabrication des sucres d'orge et des sucettes de leur enfance.

Le projet de Nicolas Viollet intéresse la région Centre Val-de-Loire, le député Daniel Labaronne, et la ville d'Amboise qui lui ont promis leur soutien. Il a lancé aussi un appel à un financement participatif sur la plate-forme Dartagnans parce que la crise du Covid a sérieusement ralenti son projet.

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