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Gaël Faye au festival Au Foin de la Rue : "Profitons en, on a besoin de ça !"

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Hommage à sa grand-mère, amour du métissage et plaisir de retrouver les concerts : l'auteur et rappeur Gaël Faye s'est raconté auprès de France Bleu Mayenne. Il était l'une des têtes d'affiche du festival Au Foin de la Rue (Sainte-Denis-de-Gastines) de ce samedi 2 juillet 2022.

Le chanteur Gaël Faye avec ses fans au festival Au Foin de la Rue de Saint-Denis-de-Gastines (Mayenne), samedi 2 juillet 2022. Le chanteur Gaël Faye avec ses fans au festival Au Foin de la Rue de Saint-Denis-de-Gastines (Mayenne), samedi 2 juillet 2022.
Le chanteur Gaël Faye avec ses fans au festival Au Foin de la Rue de Saint-Denis-de-Gastines (Mayenne), samedi 2 juillet 2022. © Radio France - Alix Boutruche

"Quand je sens que le public est un peu timide, j'essaye de leur dire : Allez y, lâchez vous !" Mais ce samedi 2 juillet 2022, le célèbre rappeur Gaël Faye n'a même pas eu besoin de prévenir les festivaliers d'Au Foin de la Rue, à Saint-Denis-de-Gastines : pendant un peu moins d'une heure, il a fait bouger les Mayennais.

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L'occasion pour le chanteur et écrivain burundais de présenter des morceaux inédits de son dernier EP "Mauve Jacaranda", sorti le vendredi 1er juillet 2022, de retrouver le plaisir de la scène.... Et de discuter avec France Bleu Mayenne.

France Bleu Mayenne : "Mauve Jacaranda", ça raconte quoi ?

Gaël Faye : Le Jacaranda est un arbre magnifique qui pousse dans les pays du Sud. J'ai eu la chance de grandir dans un jardin dans lequel il y en avait plein. C'est particulier comme floraison parce que c'est très mauve, on pourrait dire violet pétard, et donc c'est superbe. Et comme depuis quelques temps je fais des EP aux connotations végétales, ça servait de fin à la trilogie. 

Une belle trilogie qui se termine par le titre "Butare" [ville du Rwanda ndlr]. Raconter votre vie, votre famille, c'est toujours important pour vous ?

Oui, ça l'est. Butare, c'est la ville du sud du Rwanda où vivait ma grand mère. J'avais envie de lui rendre un hommage car elle m'a élevé, et elle nous a quitté pendant la crise sanitaire. Moi, j'étais en France, elle était au Rwanda. Il y a aussi ma petite sœur qui raconte ses souvenirs avec cette grand mère incroyable sur la chanson.

Des souvenirs qu'on accumule au fur et à mesure d'une tournée, à travers les villes qu'on traverse et les endroits où on s'arrête. Par exemple ici, en Mayenne. Est ce qu'on a le temps justement d'en profiter ou est ce que ça ne va pas trop vite ce genre de journée ?

C'est un mélange. C'est parce que ça va trop vite qu'on s'arrête de temps en temps pour profiter. Mais je me souviens quand même de toutes les dates que je fais, et de tous les publics.

Vous étiez l'une des têtes d'affiche d'un événement éclectique, avec plein de musiques différentes. Ça vous plaît de voir que tous les styles peuvent ne faire qu'un dans un festival ? 

Pour moi c'est carrément un mantra dans ma vie. Le fait de pouvoir allier en un seul endroit toutes les disciplines, tous les styles, toutes les couleurs, toutes les palettes. Je suis pour le métissage. 

Qu'est ce qui vous rend heureux quand vous vous réveillez le matin?

D'avoir retrouvé cette normalité. Je pense que, comme tout le monde, après ces deux ans de crise, on a pu s'interroger sur la frénésie de notre monde. On se disait que ça allait de soi, comme de se retrouver pour aller écouter de la musique dans un concert par exemple. Faire la fête ensemble : c'est ça qui me remplit de joie aujourd'hui. Profitons en, on a besoin de ça ! On ne sait pas de quoi demain sera fait. Donc vraiment, vivons l'instant.

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