EN IMAGES - Le château de Chamerolles en mode Renaissance ce week-end

Une odeur de Renaissance flotte dans l'air. Les costumes sont d'époque, les métiers aussi. Sur le campement reconstitué, le forgeron montre les techniques d'autrefois. Quelques mètres plus loin, Adrien Royer est quant à lui les pieds dans une grande bassine d'eau. Ancêtre du pommeau de douche entre les mains, il fait sa "toilette d'appoint". "C'est une chantepleure, explique-t-il, un pot qui se vide comme une douche. A l'origine c'était utilisé pour arroser les plantes".

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La propreté au rendez-vous 

Contrairement à ce que l'on pense, l'hygiène est importante à la Renaissance : "on prend plusieurs bains par semaine". Dans l'eau, les plantes aromatiques sont prisées pour leurs bienfaits antiseptiques. Ce sont d'ailleurs les mêmes que l'on retrouve parfois dans les assiettes, comme la rose. Une spécialité du Château de Chamerolles, qui abrite une soixantaine de rosiers.    

Murielle Gayot montre justement aux visiteurs les mets d'époque : des fèves, mais aussi beaucoup de légumes comme les courges ou encore le fenouil. Au rayon des breuvages, de l'eau à la menthe, qui ravit Mathis, 7 ans : "c'est trop bon !" s'esclaffe-t-il. L'association eau et vinaigre en revanche a l'air de moins convaincre : " c'est ... bof bof ", l'enthousiasme a laissé place à la grimace. 

Escrime et personnages historiques

Dans les allées du parc du château, au détour d'un chemin, c'est Léonard de Vinci et Henri IV qui font surface. Sous les costumes, deux passionnés d'histoire, qui se plaisent à faire revivre les personnages qui ont marqué la France. 

Un peu plus loin, c'est le combat à l'escrime qui rassemble les curieux. Entre démonstrations et réalité historiques, la compagnie "les Bretteurs de Saint-Jean" raconte par exemple que le dernier combat connu a eu lieu en 1967. C'était dans le jardin d’une résidence de Neuilly, entre deux députés français. A l'origine du conflit, une vulgaire insulte.