Côte-d'Or : une journée de répit pour 350 bénéficiaires du Secours Populaire

Une journée pour souffler, pour oublier les soucis du quotidien. Voilà ce qu'ont vécu ce dimanche 350 bénéficiaires du Secours Populaire de Bourgogne-Franche-Comté. Venus de toute la région, ils se sont retrouvés au château de Commarin pour partager des activités culturelles et ludiques. Des moments riches à partager pour toutes ces familles victimes de la pauvreté et de la précarité.

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Les yeux écarquillés, le sourire vissé aux lèvres, les plus petits ne savaient plus où donner de la tête . Entre l'atelier cirque dans la cour, les promenades en poney dans la forêt, la visite de l'intérieur du château et l'hélicoptère posé dans le parc, difficile de choisir, mais impossible de ne pas se faire plaisir. "On s'amuse" crient les enfants.

"C'est très bien, on peut voir plein de choses, on oublie des mauvais souvenirs et on en a de nouveaux" se réjouit Franck du haut de ses 9 ans. "En plus cette journée est spéciale parce qu'elle n'est pas comme les autres" ajoute Ambre, 8 ans.

"On oublie les soucis le temps d'une journée"

Et cela fait aussi du bien aux parents. "Si ma fille est contente, je suis contente, explique Joëlle, on oublie un peu tous les soucis, et on profite, en plus il fait beau". "Cela nous permet de découvrir beaucoup de choses et de combler certains manques, poursuit Espérance, ça remonte le moral".

Et le secrétaire général du Secours Populaire en Côte d'Or, David Lebugle en est conscient. Il sait bien que c'est l'occasion pour toutes ces familles de faire une pause le temps d'une journée : "si on n'avait pas organisé cette journée avec le Secours Populaire, ces familles seraient restées dans leurs appartements ou au pied de leurs immeubles, dans leurs communes, là ils s'évadent le temps d'une journée, c'est une bouffée d'oxygène, une bouffée de bonheur".

Un enfant sur trois ne part pas en vacances

Une journée qui a également symbolisé le lancement de la campagne vacances 2016 du Secours Populaire. Monique Augé est responsable régionale de l'association : "nous allons envoyer des familles et des enfants en vacances, dans des gîtes, des colonies, des familles d'accueil, car un enfant sur trois ne part pas en vacances, et parmi les familles que nous accompagnons, ce chiffre est évidemment plus élevé. C'est structurant de partir en vacances, de quitter son lieu de vie, cela permet de rêver, de se construire autrement, et pour les enfants, d'avoir quelque chose à raconter à la rentrée, comme tous les autres".