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PHOTOS - Biotropica : le parc zoologique normand accueille le plus grand banc de piranhas de France

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Depuis quelques semaines, le jardin animalier Biotropica à Val-de-Reuil (Eure) accueille dans un de ses bassins 450 piranhas, le plus grand banc en France. L'occasion de casser les préjugés sur ce poisson qui suscite craintes et méfiance.

Si Biotropica accueillait déjà des piranhas, un tel banc est une nouveauté, unique en France. Si Biotropica accueillait déjà des piranhas, un tel banc est une nouveauté, unique en France.
Si Biotropica accueillait déjà des piranhas, un tel banc est une nouveauté, unique en France. © Radio France - Bastien Roques

Vers la fin de l'après-midi, c'est l'heure du goûter pour les nouveaux piranhas du jardin animalier Biotropica. Les visiteurs se pressent pour assister au spectacle. Une simple brochette d'une quinzaine de gardons suffit à nourrir ce banc de 450 piranhas, le plus important en France.

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Le gouter des piranhas, aux alentours de 17h, rencontre un fort succès chez les visiteurs.
Le gouter des piranhas, aux alentours de 17h, rencontre un fort succès chez les visiteurs. © Radio France - Bastien Roques

Un charognard peureux et grégaire

Au-delà du statut, c'est aussi une façon d'assurer des bonnes conditions de vie à ce carnivore très grégaire, explique Laëtitia Lassalle, l'assistante zoologique chargée de conservation : "Comme ce sont des animaux peureux, contrairement à ce qu'on peut penser, le fait d'être en grand nombre ça va les rassurer. La plupart du temps, ils sont très calmes, ils vont rester les uns près des autres, c'est ce qui fait leur force." D'ailleurs, ils partagent leur bassin avec d'autres espèces de poissons, des tortues aquatiques, et même des porc-épics (sur la partie terrestre).

Les piranhas partagent leur enclos avec d'autres animaux aquatiques, et même des porc-épics arboricole, qui évitent cependant la baignade.
Les piranhas partagent leur enclos avec d'autres animaux aquatiques, et même des porc-épics arboricole, qui évitent cependant la baignade. © Radio France - Bastien Roques

Le moins qu'on puisse dire, c'est que la réputation de ces animaux les précède chez les spectateurs : "Un poisson qui a des dents pointues", "comme 'les Dents de la mer', un peu impressionnants, un peu effrayants", "c'est mignon mais c'est vraiment dangereux", "ça a l'air un peu méchant, du genre à mordre".

Un nettoyeur des rivières incompris

Leur nourriture plongée dans le bassin, les piranhas les plus faibles commencent par picorer, assurent leurs congénères qu'il n'y a aucun danger, puis c'est l'effervescence, la frénésie, autour du repas. "On entend quasiment tous les jours 'Ah j'y jetterais bien ma belle-mère'. Alors même si on va y jeter la belle-mère, il ne se passera rien, qu'on soit clair", rigole Laëtitia Lassalle. "Clairement, ils vont plutôt s'attaquer aux charognes."

Ces poissons représentent une ration quotidienne pour le banc de piranhas, auquel du poulet est aussi parfois servi.
Ces poissons représentent une ration quotidienne pour le banc de piranhas, auquel du poulet est aussi parfois servi. © Radio France - Bastien Roques

"Ce sont des animaux assez craintifs", ajoute Jessica Roman, leur soigneuse. Pour elle, cette animation est l'occasion de leur rendre justice : "De casser cette image de poisson sanguinaire, mangeur d'homme, et d'expliquer aux gens qu'ils ont vraiment un rôle très important dans la nature, qui est de débarrasser les rivières des carcasses, et d'éviter la propagation de maladies."

Après quelques bouchées "test" pour écarter tout danger, les piranhas se pressent pour dévorer leur repas du jour.
Après quelques bouchées "test" pour écarter tout danger, les piranhas se pressent pour dévorer leur repas du jour. © Radio France - Bastien Roques

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