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Bientôt des balades à chiens de traîneaux en Creuse !

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Il y travaillait depuis deux ans : Julien le Moine va enfin pouvoir lancer Husk'in Creuse, son association de balades en chiens de traîneaux. Le 16 janvier, l'ex-rugbyman du RCGC ouvre son activité près de Fournoue, sur la commune d'Anzême.

Ancien rugbyman, Julien le Moine s'est reconverti dans sa deuxième passion : les huskies. "Il n'y a pas plus sportif comme race de chiens, il faut parfois faire quelques plaquages !"
Ancien rugbyman, Julien le Moine s'est reconverti dans sa deuxième passion : les huskies. "Il n'y a pas plus sportif comme race de chiens, il faut parfois faire quelques plaquages !" © Radio France - Simon de Faucompret

"Newton ! Inuit ! Nojito !" À peine arrivé dans son petit bois privé de Fournoue, Julien le Moine fait sortir sa dizaine de chiens huskies de leur enclos. À peine le museau dehors, surexcités, ils détalent et vont se chamailler un peu plus loin sur le terrain. Un terrain d'un hectare, sur le point d'être opérationnel pour l'accueil du public.

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En plus des dix huskies qu'il possède déjà, Julien en attend encore quelques-uns. "L'idéal serait d'en avoir 14 avant l'ouverture, pour pouvoir les faire tourner et éviter de les épuiser", expose-t-il. Ses huskies, autant dire qu'il y tient : "La moitié des chiens que j’ai, je les récupère à la SPA ou à la fourrière. On leur offre une seconde vie. Malheureusement, beaucoup de gens prennent des huskies mais ne savent pas s’en occuper."

Une activité unique en Creuse

Dès le 16 janvier prochain, il lance officiellement son association Husk'in Creuse ! Une activité qui n'existe nulle part ailleurs dans le département. L'idée : découvrir d'une autre manière les sentiers creusois derrière des chiens de traîneaux. "Il y a trois formules", précise Julien. "La Cani Rando, où on s'attache à un chien avec un harnais. Idéal pour se rendre compte de leur force. Mais aussi la Cani Trottinette, pour les sportifs, tirée par un à trois chiens." Et enfin, le Cani Kart, un traîneau avec des roues pour filer sur les chemins derrière une meute de huskies. À la manière des mushers canadiens, que Julien a rejoints en 2017, avant de devenir lui-même musher. Il nous offre même un petit avant-goût !

Des balades pour tous

S'il lui reste pas mal de détails à régler, Julien le répète souvent : "C'est presque fini." Et on le sent fier du travail accompli. "Ce terrain était en friches avant que je l'achète, il y a deux ans", glisse-t-il en jetant un œil à la ronde. Il a construit un chalet d'accueil, des constructions en bois pour l'entraînement, même des toilettes sèches ... De la bricole, mais attention : "Tout est homologué", sourit le propriétaire.

Julien veut peaufiner son lieu d'accueil, le vernir et le décorer un peu ... "Je veux aussi que ce soit pédagogique pour les visiteurs".
Julien veut peaufiner son lieu d'accueil, le vernir et le décorer un peu ... "Je veux aussi que ce soit pédagogique pour les visiteurs". © Radio France - Simon de Faucompret

Point très important : l'accessibilité. "Il y a des chemins empierrés, pour permettre aux personnes en fauteuil roulant de se déplacer sur mon terrain", insiste Julien. "J’ai fait des toilettes sèches homologuées pour les handicapés, j’ai récupéré du matériel pour eux. Sur le traîneau, le siège pivote pour le transfert des personnes. J’ai fait tout ce que je pouvais sur ce point", annonce celui qui travaille également dans le handisports pour la communauté d'agglomération du Grand Guéret.

Deux ans de travail

Au départ, l'idée était d'ouvrir pour Noël ... Mais faute de temps, l'ancien rugbyman a dû décaler un peu. Il préfère cette option à la précipitation : "Il faut que tout soit parfait ! Que, quand les gens viennent, ils soient émerveillés." Et vu la quantité de labeur qu'il y avait au départ, il est même assez content d'ouvrir si tôt dans l'année : "Ça fait 2 ans qu’on est dans les papiers ! Les demandes de permis de construire, d’ouverture des chemins communaux … C’est très long." 

Sans oublier les chiens à dresser : "Pour chaque chien, il faut 10 mois de dressage. On les emmène souvent courir, on leur apprend les directions … C’est du boulot."

Mais il n'oublie pas Noël pour autant : il avait préparé des cartes cadeaux à offrir sous le sapin. Résultat, petit succès : une cinquantaine de personnes ont déjà une balade offerte, avant même l'ouverture.

Une ouverture qui se rapproche de jour en jour. Pour le sportif, il y a de la hâte, et "aussi un peu de stress". Il assurera les balades sur réservation, le mercredi et le week-end. Les tarifs des activités et le détail sont dès à présent disponibles sur son site Internet.

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