PHOTOS - A vélo dans le Loiret : suivez notre périple entre Loire et canal d'Orléans
France Bleu Orléans part en vélo sur les itinéraires cyclables du Loiret. Suivez le parcours de notre reporter Anne Oger pendant trois jours : sur son vélo électrique équipé, elle emprunte la Loire à vélo, puis les pistes de la forêt d'Orléans, et enfin les chemins le long du canal d'Orléans.
Cette deuxième étape a été moins longue que la première, mais plus difficile, car il a fallu imaginer nous-mêmesang de la Vallée, à Combreux, après un petit-dejeûner à Sully-sur-Loire. Pas si simple, ce repas du matin, la plupart des boulangeries sont fermées. Et c'est d'ailleurs une vraie problématique du cyclotouriste, sur cette portion de la Loire à vélo, en amont d'Orléans. Beaucoup de restaurants sont fermés, également, à cette période de l'année. o
La carte du périple entre Loire et canal d'Orléans à vélo :
Première étape : 45 kms entre Orléans et Sully-sur-Loire
Pneus gonflés à bloc, vélo électrique loué (avec le coup de pouce d'Orléans Métropole) chez Vélo Val de Loire, boutique située quai Cypierre à Orléans, sacoches remplies avec le matériel de reportage et les effets personnels, sac de couchage sur le porte-bagages, Anne a quitté le quai du Châtelet à Orléans vers 11h30 ce mardi. Elle est accompagnée de Françoise Begout, du collectif orléanais Vélorution. Direction Saint-Père-sur-Loire, à 45 kms à l'est, via la Loire à Vélo, célèbre itinéraire cyclable. Pour la première nuit, un logement "campétoiles" a été réservé au camping le Jardin de Sully, labellisé Accueil vélo.
Malgré le soutien de l'électricité, les premiers kilomètres, effectués au sud de la Loire après avoir quitté l'Ile Charlemagne, sont marqués par un fort vent de face, qui ne nous quitte pas. "Ici la principale difficulté, ça n'est pas le relief, mais le vent, il y en a vraiment souvent" confie Isabelle Deshaies, de Vélo Val de Loire, notre loueur.
Une Loire qui change de visage
Mais très vite les paysages sans cesse changeants de la Loire, de l'île aux oiseaux face à Bou, aux îles de Saint-Benoit-sur-Loire, nous font oublier cette (petite) difficulté. Les sourires et les bonjour des cyclistes, également. Sur le trajet on se salue, on s'arrête si l'on voit quelqu'un en difficulté. L'ambiance est bienveillante, et ça fait du bien.
Et puis l'on croise toutes sortes de moyens de locomotion, de la trottinette électrique à la roulotte. Laetitia et Jeanne, avec leurs conjoints, sont parties du Morvan et visent une arirvée en Bretagne, sans se presser, au rythme de leurs chevaux, pas plus de 10 kilomètres par jour.
Elles empruntent parfois l'itinéraire de la Loire à vélo, et se réjouissent des nombreuses rencontres, au fil du trajet. "C'est l'aventure humaine qui est magique" se réjouit Jeanne.
Un hébergement conçu spécialement pour les cyclistes
Au camping du jardin de Sully, l'accueil aussi est convivial, enjoué, une fois passée la barrière du pass sanitaire, "une formalité plutôt bien acceptée" confie Martine Sutter, la propriétaire du camping.
Elle nous indique notre hébergement du jour, une sorte de cabane sur pilotis, dont le matelas est une toile tendue, un logement spécialement conçu pour les touristes de la Loire à vélo. Le toit transparent permet d'observer les étoiles, mais ça ne sera pas pour cette nuit, le ciel est resté gris.
Deuxième étape : de Sully à Combreux
La deuxième étape de notre périple à vélo nous mène à travers la forêt d'Orléans. Nous voulons rejoindre l'étang de la Vallée, à Combreux, après un petit-dejeûner à Sully-sur-Loire. Pas si simple, ce repas du matin, la plupart des boulangeries sont fermées. Et c'est d'ailleurs une vraie problématique du cyclotouriste, sur cette portion de la Loire à vélo, en amont d'Orléans. Beaucoup de restaurants sont fermés, également, à cette période de l'année.
Nous reprenons l'ancienne passerelle ferroviaire, et nous filons sur les petites routes autour de Bonnée, pour éviter les grosses départementales, trop dangereuses. Elles nous emmènent à la RD 2952, la route de Gien, qu'il faut bien traverser, malgré le trafic.
Le canal d'Orléans pas toujours facile à vélo
Et nous rejoignons enfin les routes forestières, jusqu'à Vielles-Maison-sur-Joudry, et plus particulièrement Grignon, avec ses écluses, et son port où trône la Belle de Grignon, cette péniche restaurée grâce à un chantier collaboratif.
De Grignon, l'objectif c'est de suivre le canal d'Orléans, jusqu'à Sury aux Bois, mais au bout de quelques kilomètres de chemin de halage étroit et parfois dangereux, nous décidons de reprendre la route. L'arrivée au camping de l'étang de la Vallée marque la fin de notre étape.
Marie et François Lemonnier nous accueillent, ils viennent de reprendre la gestion de ce camping, après plus d'un an de fermeture, et comptent bien apporter quelques améliorations dans les prochains mois, notamment la création d'un restaurant pour les campeurs.
Cette deuxième étape a été moins longue que la première, mais plus difficile, car il a fallu imaginer nous-mêmes un itinéraire qui n'existe pas dans les guides. Et donc regarder souvent la carte routière, consulter le GPS, se perdre parfois. Mais c'est le charme du vélo...
Troisième étape : de Combreux à Orléans le long du canal
Nous quittons l'étang de la Vallée, bien calme alors que nous sommes en plein mois d'août. Joris Leclerc propose sur l'étang des activités paddle, très dépendantes de la météo. Il se désole un peu, mais remarque : "dès qu'il fait beau les gens viennent vraiment nombreux, nous attendons une belle saison pour profiter pleinement des nouveaux aménagements".
De l'étang jusqu'au canal d'Orléans à Combreux, pas de piste cyclable, on emprunte la même route que les voitures, et ça n'est jamais le plus sécurisant. Ensuite direction Vitry-aux-Loges, au long d'un canal toujours aussi charmant. Il faut malgré tout tracer sa route sur un chemin de halage longtemps emprunté uniquement par des piétons.
L'espace entre les herbes est étroit, et le sol parfois creusé d'ornières. "Une de mes clientes s'est même foulé la cheville, la semaine dernière" se désole Marie Lemonnier, au camping de l'étang de la Vallée.
De mieux en mieux en allant vers Orléans
A partir de Fay-aux-Loges, aux Loges, c'est un peu plus praticable, on accélère et on fait quelques rencontres : l'ancienne usine d'alimentation en eau de Nestin, en amont de Fay-aux-Loges.
Le château des Perrières à Mardié, dont une habitante se désole qu'il soit laissé à l'abandon.
A Chécy l'itinéraire devient vraiment plus facile, la bande cyclable est large, le revêtement plus adapté, même s'il recouvre le vélo d'un voile blanc qui s'infiltre partout. On avance et on retrouve la Loire à Combleux, toujours aussi majestueuse. On s'arrête manger à la nouvelle guinguette que Florence Brassens vient d'ouvrir au bord du canal, dans une ancienne maison éclusière de Combleux.
Et c'est à Orléans que le voyage se termine. On rend le vélo à Pascal, de Vélo Val de Loire, avec un léger pincement au coeur. Le vélo à assistance électrique, quand on y a goûté, on a du mal à s'en passer. Mais on retrouvera avec joie notre vélo de toujours, celui qui nous accompagne au quotidien. Cette parenthèse est terminée.
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