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Tour de France en Ardèche : passe d'armes entre une élue et l'organisateur ASO

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L'étape ardéchoise du Tour c'est dans moins de 6 mois. Une réunion de préparation s'est déroulée à Privas, mardi 26 janvier, avec des responsables de l'organisation. Tout a été mis sur la table. Sauf l'environnement.

L'étape ardéchoise du Tour 2016 le vendredi 15 juillet
L'étape ardéchoise du Tour 2016 le vendredi 15 juillet © Radio France

On a beaucoup discuté, parlé de la logistique, de la sécurité, des problèmes de circulation à prévoir, des routes fermées, mais le sujet environnemental, dossier sensible en Ardèche, est passé à la trappe. Jusqu'à l'intervention, au bout de deux heures de réunion, de Christine Malfoy, maire de Saint-Martin et présidente du syndicat de gestion des Gorges de l'Ardèche. Les gorges, c'est une réserve naturelle rappelle-t-elle, pas question d'y faire n'importe quoi. Là, elle pense aux survols d'hélicoptères. L'élue n'est pas contre le fait de tourner des images et de mettre en valeur l'exceptionnel patrimoine sud-ardéchois.

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Déminer le terrain

Elle souhaite simplement que ASO et les équipes de télévision ne se comportent pas comme des "cow-boys". Un décret autorise en effet le survol des Gorges 150 mètres au-dessus de la ligne de crète. Par exemple, une falaise qui fait 300 mètres de haut, le survol est autorisé à 450 mètres. Un invité a provoqué l'agacement de Christine Malfoy en disant, avec ironie, qu'il fallait enfermer le 15 juillet prochain les aigles de Bonnelli, espèce protégée qui niche du côté du Pont d'Arc. Jean-Louis Pagès, le responsable des sites d'accueil du Tour de France, a aussitôt tenté de déminer le terrain et s'est dit prêt à en discuter, expliquant que l'organisateur a toujours respecté les règlements environnementaux. C'est la Préfecture et elle seule qui donnera les autorisations de survol des Gorges de l'Ardèche pour les prises de vue.

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