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Moins de constructions et davantage de sable sur les plages de Marseille

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À Marseille, le bord de mer est en train de changer. L’État est déterminé à faire appliquer la loi littoral. Il est temps de rendre le domaine public maritime aux habitants et aux promeneurs. Les restaurants de plage, discothèques et autres cabanons illégaux sont en cours de destruction.

La plage des Catalans, et en arrière-plan le Cercle des Nageurs de Marseille
La plage des Catalans, et en arrière-plan le Cercle des Nageurs de Marseille © Maxppp

Une partie du littoral provençal a déjà été débarrassée de ses nombreuses constructions illégales, notamment dans le Parc national des Calanques et autour de l’Étang de Berre

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Quatre ans après la directive de 2011, Marseille doit aussi se mettre en règle car, comme le dit avec fermeté le préfet de la Région PACA Stéphane Bouillon, 

"La loi s'applique à tout le monde, il ne peut pas y avoir de passe-droit en fonction de telle ou telle situation. Les espaces doivent être rendus au public dans l’état le plus proche possible de l’état naturel".

La disparition de deux institutions des Catalans 

L'une des plages les plus célèbres de Marseille, les Catalans, est en train de changer radicalement de visage. L'ancienne discothèque "Le Vamping" a déjà disparu, ce qui a dégagé 1000 mètres carrés d'espace public. Il y a un nouvel accès à la mer, sécurisé,  avec une rampe pour les personnes à mobilité réduite.

Et en prime,* une vue magnifique sur cette plage du 7e arrondissement, la plus proche du centre-ville*. En février prochain, les bulldozers s'attaqueront à deux institutions du lieu : le restaurant "Le Calypso" et "la pizzeria des Catalans".

"Atteinte à la culture locale".

D'autres démolitions ont déjà permis de faire place nette sur la plage de la Verrerie avec la fin de la célèbre paillote "Chez Dédé" (8e arrondissement)  et dans l'Anse de Maldormé (7e). Adieu aussi les cabanons de l'Anse des Sablettes (8e). Certains propriétaires déplorent une "atteinte à la culture locale"...  mais les défenseurs de l’environnement ont le sourire.

Des limites fixées au XIXe siècle

En revanche, les champions du Cercle des nageurs de Marseille sont soulagés : les bâtiments de ce club hyper-huppé ne sont pas menacés. Les piscines et les terrasses donnent sur la mer, certes, mais ils ne font pas officiellement partie du domaine public maritime marseillais.

Cet espace protégé comprend les zones recouvertes par l’eau lors d’épisodes météorologiques exceptionnels. L'État se base encore sur les limites fixées au... XIXe siècle et qui n'ont pas bougé depuis. 

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