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Inondations - Le préfet du Loiret : "Les demandes de classement en catastrophe naturelle seront étudiées"

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Le préfet du Loiret était l'invité de France Bleu Orléans ce mercredi. Nacer Meddah a fait le point sur la situation dans le département après les inondations qui ont touché des centaines de personnes. La vigilance rouge est maintenue jusqu'à nouvel ordre. Mais ça va mieux, dit-il.

Le préfet du Loiret invité de France Bleu Orléans
Le préfet du Loiret invité de France Bleu Orléans © Maxppp - Maxppp

La préfecture a lancé un message d’alerte pour demander aux habitants de limiter leurs déplacements dans l’agglomération d’Orléans et dans tout le Loiret, aujourd'hui encore. Un numéro spécial "voies de circulation" est activé pour tous les Loirétains : 02 38 62 48 48.

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La décrue a commencé, mais la situation va s'arranger lentement. La situation est plutôt stabilisée. Aujourd'hui, il va peu pleuvoir faiblement 5 à 15 mm d'eau, même si un nouvel épisode pluvieux est attendu jeudi - Nacer Meddah

Selon le préfet, les pompiers sont intervenus plus de 2200 fois. 530 personnes ont été évacuées de chez elles et ont été relogées. Un tiers des communes ont été touchées par les intempéries. Le député-maire de Montargis, Jean-Pierre Door a demandé au préfet sur France Bleu Orléans que sa commune soit reconnue en état de castastrophe naturelle.

Je comprends les demandes de classement en état de catastrophe naturelle. On va les étudier. Mais les critères sont très précis - Nacer Meddah

Concernant les polémiques sur l'entretien défaillant des canaux de Briare et d'Orléans qui auraient pu engendrer ces inondations monstres notamment à Montargis et Fay-aux-Loges, le préfet promet que des discussions auront lieu.

Sur l'entretien des canaux, il y aura un retour d'expérience avec tous les acteurs concernés, notamment voies navigables de France, le conseil départemental - Nacer Meddah

Retour également sur les 500 naufragés de l'A10, ils ont passé la nuit au palais des sports d'Orléans et à Saran. Le préfet se réjouit de l'efficacité et de la solidarité de tous les bénévoles et des élus. Mais les personnes qui ont dû abandonner devront s'armer de patience.

Autre point noir, le transfert de 400 détenus de la maison d'arrêt de Saran,qui a débuté lundi sous l'escorte de policiers et d'une brigade spécialisée, l'Eris. La encore, le préfet promet un retour d'expérience. La maire de Saran, Maryvonne Hautain sur France Bleu Orléans s'interrogeait sur "cette prison construite au rabais, sur une zone inondable!"

Cela va prendre plusieurs heures, voire la journée et peut-être même jusqu'à demain pour qu'ils récupèrent les voitures.

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