Bordeaux, 5e ville la plus embouteillée de France

Deux places de gagnées par rapport à 2012, soit **39 minutes de temps perdu dans les bouchons, sur un trajet d'heure, au lieu de 43 minutes l'an dernier. ** Il faut dire que l'arrivée du pont Chaban Delmas en mars dernier, a permis de décongestionner les ponts de Pierre et Pont d'Aquitaine .

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Seulement, si on peut encore dire aujourd'hui que le pont de Pierre a perdu 15 % de circulation, pour le pont d'Aquitaine, l'effet immédiat (10 % de véhicules en moins) s'est estompé. **Aujourd'hui, le pont d'Aquitaine est de nouveau saturé, ** comme avant la mise en service du pont Chaban-Delmas.

"Le pont d'Aquitaine a retrouvé sa fonction de transit. Les gens ont de nouveau changé leurs habitudes ou d'autre personnes ont rempli  la place laissée par les autres"
— J. Samblat, reponsable centre gestion des circulations de la CUB

De la voiture aux transports en commun

Bordeaux présente un taux de congestion de 28 % (contre 29 % en 2012). Ce qui signifie que sur tous les jours du trimestre (d'avril à juin 2013), les temps de parcours sont en moyenne 28  % plus long comparativement à un temps de parcours optimal (l'heure la plus fluide). La congestion atteint 58 % aux heures de pointe le matin et 71 % le soir. Les automobilistes sont passés de la voiture aux transports en commun.

Ça roule mieux dans le centre-ville (2 % de véhicule en moins), moins bien sur la rocade (à cause des travaux) et les boulevards. ****

Un des effets positifs : l'amélioration des conditions de circulation des Lianes. Lorsqu'un bus passe à proximité d'un feu rouge, il est possible au PC circulation de faire passer le feu au vert immédiatement. Ce qui conforterait les passagers à reprendre plus souvent les transports en commun.