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Tréffieux : visite de l'exploitation de thé "Les Landes Vivantes"

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Ils ne seraient que quatre ou cinq producteurs de thé en France métropolitaine. À Tréffieux, Thomas Bernardi a tout quitté pour cultiver des théiers et faire visiter sa ferme aux curieux.

Thomas Bernardi possède 5000 théiers dans sa ferme "Les Landes vivantes", à Tréffieux Thomas Bernardi possède 5000 théiers dans sa ferme "Les Landes vivantes", à Tréffieux
Thomas Bernardi possède 5000 théiers dans sa ferme "Les Landes vivantes", à Tréffieux © Radio France - Léonie Cornet

Ce samedi, dans l'exploitation de Thomas Bernardi, 5 000 arbustes poussent au soleil, et c'est presque l'heure de la cueillette. "Ils commencent à être pas mal, ceux-là", indique le producteur, penché sur ses plants, en indiquant les feuilles. 

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À 43 ans, il a tout quitté pour devenir producteur de thé à Tréffieux, près de Chateaubriant, en Loire-Atlantique. "Le thé, c'est une idée qui m'est venue pour plusieurs raisons, explique-t-il. D'abord parce que c'est un camélia, et c'est à Nantes que le camélia a été acclimaté, en France et en Europe, par l'ancien maire de Nantes, il y a deux cent ans. C'est aussi une plante qu'on consomme beaucoup en France, mais qui parcourt énormément de kilomètres. Alors je me suis dit qu'il fallait territorialiser cette plante-là, et essayer de produire le thé ici, à l'échelle locale."

Très peu de producteurs en France métropolitaine

En France métropolitaine, il ne seraient que quatre ou cinq producteurs. C'est la raison pour laquelle Thomas a ouvert sa ferme aux visiteurs. "Je fais visiter ma ferme, parce que c'est plutôt original de produire du thé, sourit-il. Mais c'est aussi pour montrer ma démarche d'agriculteur aujourd'hui, et les difficultés auxquelles nous sommes confrontés."

La principale difficulté que rencontre Thomas en ce moment à cause des fortes chaleurs de cet été, c'est la sécheresse. C'est pourquoi il doit régulièrement arroser ses théiers. "Aujourd'hui, on est en crise et en interdiction d'irriguer, sauf pour les cultures sensibles. J'ai la chance de produire une plante considérée comme sensible, alors j'arrose. Je ne sais pas si c'est une chance, mais ce qui est sûr, c'est que si je n'arrose pas, tout meurt."

Faire découvrir le jardinage

Mais pas de quoi ralentir notre passionné. En plus du thé, Thomas Bernardi cultive aussi des fruits rouges, comme des groseilles, des framboises, du cassis et des myrtilles. Pour lui, n'importe qui peut se mettre au jardinage. "Depuis le Covid, de plus en plus de personnes se tournent vers le jardinage, sans forcément savoir comment s'y prendre", confie-t-il en présentant son jardin vivrier qu'il propose à la visite. 

"J'ai vraiment envie d'accompagner et d'aider les visiteurs. D'abord en proposant de très cours ateliers, puis me tourner vers des cycles plus longs, sur toute une année par exemple, qui allient jardinage et cuisine."

Visiter la ferme et acheter le thé

Thomas a prévu de cueillir son thé ce mardi, puis de faire sécher les feuilles de théiers pour les transformer en thé noir propre à la consommation. Le thé est disponible à la vente directement à la ferme de Tréffieux, au lieu-dit Sainte-Marie, au prix de cinq ou dix euros selon la taille du paquet. Pour visiter la ferme de Thomas, rendez-vous sur la page Facebook "Les Landes Vivantes" pour réserver un créneau, le mercredi ou le samedi de 16 heures à 18 heures. Le prix est libre.

En France métropolitaine, une quarantaine d'autres projets de ferme à thé se mettent progressivement en place, notamment en Bretagne.

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