SIA : un éleveur vendéen présente ses béliers au concours du Mouton Vendéen

Cette année, Loïc Chiron a décidé d'inscrire 4 béliers au concours du Mouton Vendéen : il aura donc un candidat dans chaque catégorie d'âge. Ses bêtes ont pris la route jeudi dernier, pour avoir le temps de prendre leurs repères dans la plus grande ferme de France. Ses bêtes ont été choisies sur des critères esthétiques : une vraie tête de mâle, de bons aplombs, une laine fine, et surtout, pas trop de gras.

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Concourir pour la réputation

Remporter un prix au concours du salon de l'agriculture n'a pas de retombées économiques directes. en clair, l'éleveur ne vendra pas ses bêtes plus cher, parce qu'il a été distingué. En revanche, c'est très bon pour la notoriété et la réputation de son élevage. Cela peut notamment attirer l'attention des sélectionneurs, toujours prêts à acheter des descendants d'un animal primé. Voilà pourquoi dans la famille Chiron, on n'a pas loupé un seul salon depuis le début des années 70 !

Le mouton échappe à la crise

Quand il fait visiter son exploitation, Loïc Chiron affiche une mine enjouée et un ton léger. Cette posture tranche avec celle des éleveurs bovins, porcins et les producteurs laitiers, qui ont multiplié les manifestations ces dernières semaines, pour crier leur détresse face à la chute des prix. Alors la filière ovine échappe-t-elle vraiment à la crise agricole ?

Le concours du Mouton Vendéen débute à 14h ce  mardi, sur le ring ovin dans le hall 1 du Salon de l'Agriculture.

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