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Puy-de-Dôme : ces agriculteurs qui partent en vacances

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Partir en vacances ne va pas de soi. C'est particulièrement vrai pour les agriculteurs. Ils n'ont pas forcément les moyens financiers et surtout ils ne peuvent pas abandonner leurs exploitations ou leurs élevages. Un peu partout, il existe des services de remplacement avec des personnels compétents.

Jean-Luc Vialette et Sophie Vermandère, sa remplaçante
Jean-Luc Vialette et Sophie Vermandère, sa remplaçante © Radio France - Dominique Manent

Comme tout le monde, ils ont le droit de se reposer et d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte. Les vacances, un casse-tête pour de nombreux agriculteurs. Parce que ça coûte cher et parce qu'il n'est pas possible de laisser des terres ou du bétail sans soins. Certains y parviennent toutefois grâce aux services de remplacement. Dans le département du Puy-de-Dôme, la Chambre d'Agriculture a mis en place un tel service avec des personnes en CDD ou en CDI qui effectuent le travail en l'absence du chef d'exploitation. A Coheix, sur la commune de Mazayes, dans le Puy-de-Dôme, Jean-Luc Vialette a testé.

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Les vacances, c'est sacré 

Jean-Luc Vialette, 42 ans, est éleveur de vaches laitières, des montbéliardes. Ses vaches, il les adore mais il ne veut pas leur sacrifier sa vie de famille. Alors fin juin, il est parti en vacances avec sa femme et leurs deux enfants. Une semaine à Biarritz. "On a fait du vélo, on s'est baigné. _Hors de question de ne pas partir en vacances. Les enfants en ont besoin, ça leur permet de voir autre chose et nous aussi"_explique-t-il. Son épouse, qui est agent des services hospitaliers, dispose elle-même de congés payés.

Sophie est venue à la rescousse

Dés le mois de mars, Jean-Luc a averti le service de remplacement. Et c'est Sophie Vermandère, une "voisine" d'Olby, qui a accepté la mission. Sophie, 32 ans, donne un coup de main sur l'exploitation de son conjoint. Elle a également un projet d'installation avec des brebis Rava. En attendant, elle est en contrat de 300 heures par an avec le service de remplacement. Sophie est venue repérer les lieux, elle a discuté avec Jean-Luc, a effectué la traite avec lui et récupéré les renseignements nécessaires. "Des questions essentielles comme par exemple le compteur électrique, ou le numéro du véto" précise la jeune-femme**. Pendant une semaine, celle-ci est venue, deux fois par jour, s'occuper des vaches.** "Ça s'est bien passé, il y a quand même eu un vélage". Sophie apprécie ces missions, très formatrices, car chaque agriculteur a sa propre méthode de travail.

les vaches étaient en bonne santé

Quand il est rentré du Pays Basque, Jean-Luc Vialette a retrouvé son exploitation en bon état. "Tout était nickel, les vaches étaient en bonne santé. S'il y avait eu un problème, Sophie aurait pu demander à mon papa qui était là. C'est pas comme si elle était toute seule". Il paie ce service 50 euros par jour mais il bénéficie d'un crédit d'impôt.

Le service de remplacement fonctionne également en cas de problème de santé, de formation, ou de pic d'activité. Dans le Puy-de-Dôme, il est installé à Aubière, 11 allée Pierre de Fermat.

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