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Loup sur le Coiron : des mesures de protection des troupeaux avant les tirs

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Le préfet de l'Ardèche a rencontré ce mardi des éleveurs du Coiron sur la commune de Saint-Martin-sur-Lavezon (Ardèche). Un dialogue difficile autour de la présence du loup.

Le préfet de l'Ardèche a rencontré mardi des éleveurs du Coiron Le préfet de l'Ardèche a rencontré mardi des éleveurs du Coiron
Le préfet de l'Ardèche a rencontré mardi des éleveurs du Coiron © Radio France - Pierre-Jean Pluvy

Les éleveurs du plateau du Coiron demandent au préfet de pouvoir organiser des tirs de défense contre le loup. Le préfet se montre plus réservé. Il faut dire que depuis le moi de mai, les attaques de troupeaux se multiplient. La semaine dernière, cinq brebis du troupeau de Denis Crouzet ont été tuées et quatre autres blessées à Saint-Martin-sur-Lavezon (Ardèche).  

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Des mesures de protection des troupeaux indispensables

La préfecture demande aux agriculteurs de mettre en place des mesures de protection. Ils peuvent d'ailleurs être aidés pour cela. Il peut s'agir de clôtures électriques, de l'utilisation de patous, des chiens de protection qui peuvent faire face aux loups et les mettre en fuite.  Ce n'est qu'ensuite que l'on peut autoriser des tirs de défense, c'est-à-dire la possibilité pour l'éleveur de tirer sur un loup qui attaque un troupeau. 

"Il faut autoriser des tirs de défense." - Benoit Breysse, président des jeunes agriculteurs de l'Ardèche

Les éleveurs ne veulent surtout pas que le loup s'installe sur le plateau du Coiron. Ils ont expliqué au préfet que les patous ici n'étaient pas la solution car les parcs sont trop près des villages ou des chemins de randonnée. Il est aussi difficile de mettre des clôtures électriques dans des espaces très escarpés comme l'est du plateau du Coiron.   

Est-on certain que le loup est sur le Coiron ? 

Depuis le moi de mai, il y a eu six attaques dans le secteur. La plupart du temps, les services de l'Etat ont conclu que la présence du loup ne pouvait pas être écartée. Mais personne n'a vu le loup sur le plateau. La préfecture lance donc une étude pour recueillir des indices qui permettraient de détecter la présence du loup. Les éleveurs, les chasseurs sont associés à cette démarche. Il s'agit de recueillir excréments, poils qui feraient penser que le loup est présent. Tout ça prend trop de temps disent les éleveurs qui ont peur que leurs troupeaux se fassent à nouveau attaquer dans les semaines qui viennent. 

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