Passer au contenu
Publicité

"Les coopératives bretonnes n'ont pas de marges, elles doivent encore se regrouper", G. Galardon pdt de Triskalia

Par

Triskalia est issu d'une fusion entre trois coopératives bretonnes (Coopagri Bretagne, CAM 56, Eolys). Pourtant, Georges Galardon, le président de Triskalia estime qu'il faut que les groupes bretons se regroupent encore pour pouvoir faire face à la crise. Il nous livre son analyse :

Siège social de la coopérative Triskalia à Landerneau
Siège social de la coopérative Triskalia à Landerneau © Radio France - Tudi Crequer

> Les coopératives cibles des actions agricoles. "C'est surprenant que les agriculteurs s'attaquent à leur propre outils de travail. Il faut voir que souvent, ce ne sont pas des adhérents de la coopérative qui attaquent leurs propres outils. Mais il faut rappeler à nos adhérents et que nos agriculteurs comprennent que nos coopératives sont ouvertes et qu'il y a des assemblées générales. Je crois que ce n'est pas un bon système de s'attaquer aux outils dont ils sont propriétaires."

Publicité

A LIRE | Les agriculteurs prennent les coopératives pour cible

> Les coopératives responsables de la crise ?  "Chacun a sa part de responsabilité mais la grande responsabilité revient à nos politiques (...) et la politique de Bruxelles. (...) 25% des bénéfices vont aux adhérents."

> Guy Le Bars, le président d'EVEN estime qu'il n'est pas possible de vendre que du français. "Il faut aussi que la France exporte, donc nous sommes obligés de travailler avec nos pays voisins." 

A LIRE | De la viande polonaise retrouvés dans un entrepôt de la Scarmor

"Si l'on reste dans notre petit coin breton, on aura beaucoup de mal à se battre", G. Galardon

> Triskalia n'a plus de marge de manœuvre ? "La seule marge de manœuvre que l'on puisse avoir c'est encore de se regrouper entre coopératives. Et je suis un ardent défenseur de cette idée pour que les coopératives, notamment bretonnes, se regroupent entre elles pour faire une offre plus globale et faire face à la grande distribution. Nos principaux acheteurs, eux, se sont restructurés. En face de nous, nous avons quatre grands acheteurs qui, demain, seront européens parce-qu'aujourd'hui ils sont en train de passer des accords. Si l'on reste dans notre petit coin breton, on aura beaucoup de mal à se battre."

Interview complète à écouter ici

loading

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

L'info en continu

Publicité

undefined