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Grêle en Dordogne : "Plus de 5000 hectares détruits à 100%, du jamais vu", selon la Chambre d'Agriculture

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46 communes touchées par la grêle, près de 1200 interventions des pompiers depuis lundi 20 juin. Et des dégâts considérables. Certaines cultures ont été intégralement détruites. Le président de la Chambre d'Agriculture de Dordogne, Jean-Philippe Granger, s'est exprimé sur France Bleu Périgord.

Un champ ravagé à Vanxains Un champ ravagé à Vanxains
Un champ ravagé à Vanxains © Radio France - Emmanuel Claverie

La grêle a fait des dégâts monstrueux dans le nord-ouest de la Dordogne lundi 20 juin au soir. Les agriculteurs ont subit de lourdes pertes, des champs à terre, écrasés par les grêlons. La chambre d'agriculture de Dordogne a mis en place un numéro vert pour recenser les dégâts. France Bleu Périgord a interviewé Jean-Philippe Granger ce jeudi 23 juin.

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Plus de 5000 hectares détruits à 100%

La chambre d'agriculture de la Dordogne a mis en place une cellule de crise avec un numéro spécial. Mercredi après-midi, à 16 heures, cent agriculteurs avaient appelé. "Ça représentait plus de 5000 hectares qui étaient détruits à 100 %. C'est du jamais vu en Dordogne. Le pire qu'on avait vu, c'était les 3000 hectares dans la vigne il y a quinze jours. Donc ça fait beaucoup pour le département", détaille Jean-Philippe Granger.

"Chez des agriculteurs, notamment chez des éleveurs, il y avait des récoltes d'orge, des récoltes de foin de luzerne. Et tout ça est obligé d'être sorti, séché. On ne sait pas comment ils vont gérer. Non seulement les cultures sont broyées, mais dans trois mois, ils n'ont plus d'alimentation pour les animaux. Est-ce qu'on aura les semences? Qui va payer? Parce qu'aujourd'hui, ils ont mis de grosses sommes d'argent dans la terre, c'est déjà des dettes. Donc on sait aujourd'hui que les mesures qui existent dans telles catastrophes ne seront pas suffisantes."

C'est tellement dramatique, on a vu beaucoup d'agriculteurs abattus. Moi, ce qui m'a le plus touché, c'est un jeune qui me dit : "C'est ma deuxième année, j'ai plus rien, j'ai plus rien et j'ai des dettes. Beaucoup nous ont dit qu'ils ne voulaient pas repartir" - Jean-Philippe Granger, président de la chambre d'agriculture de Dordogne

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