Face à la sécheresse dans la Somme, la FDSEA veut faire sauter une règle de la PAC
Une réglementation environnementale européenne oblige les agriculteurs à semer sur les surfaces d'intérêt écologique qui ont été moissonnées. Mais avec la sécheresse qui s'éternise, ces variétés ne poussent pas. La FDSEA de la Somme réclame une dérogation.
Il n'y a pas que la météo qui complique la vie des agriculteurs. La FNSEA, le principal syndicat agricole français veut faire sauter une règle environnementale de la PAC, la Politique Agricole Commune. Pour favoriser la biodiversité et garder l'azote dans les terres, Bruxelles impose de semer certaines variétés dîtes intermédiaires après les moissons. Les agriculteurs ont jusqu'au 6 septembre pour le faire, sous peine de pénalités financières. Sauf que sur des terres ultra sèches, rien ou presque ne pousse.
"L'administration nous avait fixé une limite, en premier lieu vers le 20 août", explique Denis Bully, président de la FDSEA de la Somme. "Nous avions obtenu une dérogation pour reporter ces dates de semis au 6 septembre. mais nous sommes début septembre et la sécheresse perdure. Ces cultures ne donneront rien", prévient-il.
D'où cette nouvelle demande du syndicat qui traite directement avec la Préfecture de la Somme. "Ce que nous souhaiterions obtenir, c'est une dérogation au semis, pour que les agriculteurs qui n'ont pas semé ne soient pas pénalisés en cas de contrôle. Et si cette démarche n'aboutit pas, ils pourraient perdre une partie des subventions vertes. Et elles peuvent représenter jusqu'à 30% des aides PAC pour un exploitant.
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