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EN IMAGES - Les viticulteurs de Dordogne passent leur première nuit à lutter contre le gel

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Dans le Bergeracois, plusieurs viticulteurs ont passé la nuit de samedi à dimanche à actionner les dispositifs de lutte contre le gel. Il a fait entre -1° et -4° sur les vignes, mais les dégâts prendront plusieurs jours à estimer. Les viticulteurs redoutent les prochaines nuits de gel.

Le domaine des Verdots, à Conne-de-Labarde a actionné ses dispositifs d'aspersion et des barrages de fumée pour protéger les vignes. Le domaine des Verdots, à Conne-de-Labarde a actionné ses dispositifs d'aspersion et des barrages de fumée pour protéger les vignes.
Le domaine des Verdots, à Conne-de-Labarde a actionné ses dispositifs d'aspersion et des barrages de fumée pour protéger les vignes. - Lise Sadirac

Une grande colonne de fumée blanche s'élève au-dessus des vignes, au soleil levant sur les hauteurs de Conne-de-Labarde, dans le Bergeracois. Au domaine des Verdots, l'un des plus grand du Bergeracois avec 45 hectares de vignes, quatre employés ont passé une nuit blanche. Dans la nuit de samedi à dimanche 3 avril, il a gelé sur les vignes selon Lise Sadirac, la directrice d'exploitation : "On a commencé à protéger à partir de 3 heures du matin, il faisait -1° à -2°, on couvre les vignes avec de l'aspersion d'eau qui forme une bulle de glace autour des bourgeons, et on a déclenché une deuxième machine pour la première fois, une machine à brouillard qui permet de faire une couverture au-dessus des vignes, pour l'instant ça a l'air de fonctionner".

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Un bourgeon de vigne enfermé dans une bulle de glace grâce à l'aspersion d'eau, ce dimanche 3 avril au domaine des Verdots.
Un bourgeon de vigne enfermé dans une bulle de glace grâce à l'aspersion d'eau, ce dimanche 3 avril au domaine des Verdots. - Lise Sadirac

Entre espoir et inquiétude

Ce qui inquiète Lise Sadirac, c'est le manque de vent, car le vent réchauffe l'air à proximité du sol. Et ses tuyaux d'aspersion d'eau et sa machine à brouillard ne couvrent que trois hectares et demi sur le total de l'exploitation. La lueur d'espoir cette année, c'est que le gel est arrivé plus tôt que l'an dernier. Les bourgeons sont encore cotonneux, pas tout à fait sortis, ce qui pourrait les protéger un peu. "C'est sûr que ça a gelé, c'est sûr qu'il y aura de la casse, maintenant, je suis incapable de vous dire de quelle ampleur", confirme Eric Chadourne, le président des vins de Bergerac et Duras, contacté par France Bleu Périgord ce dimanche au levé du jour alors qu'il actionne sa tour antigel, à Creysse : "Il y a pas mal de givre donc c'est positif, mais c'est peut-être descendu à -3° voire -4° cette nuit, c'est plus froid que prévu", note le viticulteur. 

La tour antigel d'Eric Chadourne dans ses vignes à Creysse, dimanche matin.
La tour antigel d'Eric Chadourne dans ses vignes à Creysse, dimanche matin. - Eric Chadourne

Les viticulteurs s'attendent à des températures encore plus basses dans la nuit de dimanche à lundi, et du gel pour trois nuits au total. Quant aux dégâts, ce n'est que 24 heures après le gel qu'on peut commencer à les évaluer, pour voir si les bourgeons sont brûlés ou endommagés. 

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