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Drôme : avez-vous peur des patous ?

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L'agence de développement de l'économie montagnarde de la Drôme lance une nouvelle enquête sur les rapports entre les randonneurs et les chiens de protection. Objectif : apaiser les tensions entre les différents usagers de la montagne.

Un troupeau protégé par un patou Un troupeau protégé par un patou
Un troupeau protégé par un patou - ADEM

La multiplication du nombre de chiens de protection finit par poser problème. En dehors des morsures ou pincements assez rares, les 700 chiens de protections de la Drôme, la plupart du temps des patous (montagne des Pyrénées) font souvent peur aux randonneurs ou vététistes. C'est pour tenter d'apaiser les tensions entre usagers de la montagne que l'association d'économie montagnarde de la Drôme lance pour la quatrième année une enquête auprès des randonneurs. Il s'agit de répertorier les rencontres compliquées, d'identifier les conditions de la rencontre difficile et d'aider à la réflexion sur les actions à engager pour améliorer la cohabitation.      

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513 réponses sur 13 départements en 2021

513 personnes ont répondu au questionnaire l'an passé sur les 13 départements concernés (Ain, Cantal, Savoie, Haute-Savoie, Isère Drôme, Ardèche, Hautes-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence, Var, Vaucluse, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône ) en Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte-d'Azur en 2021. Il s'agit d'indiquer les conditions de votre rencontre avec un chien de protection : si le chien vous a juste regardé, s'il s'est approché de vous, s'il a grogné, s'il a posé les pattes sur vous ou s'il vous a mordu.  

Les rencontres sont classées du moins impressionnant (observation sans approcher) ou plus dangereux (morsures). Au total , les réponses font état de 50 morsures sur des humains ou des sur  des chiens d'accompagnement. 

Dans la Drôme, il y a eu l'an passé 48 réponses dont deux pincements ou morsures.  

Dans les cas les plus dangereux ceux qui ont rempli le questionnaire sont rappelés pour connaître les conditions de la rencontre avec le chien de protection. Parfois le propriétaire des chiens ou le berger est également contacté. On peut ainsi déterminer les chiens de protection avec qui ça se passe mal trop souvent. 

Il ressort de cette enquête que les rencontres qui se passent mal sont souvent du à l'effet de surprise pour le chien de protection parfois du à la météo pluvieuse ou brumeuse, ou du à un escarpement de la montagne. Les recommandations sont de ne pas faire de geste brusque, de laisser le chien de protection vous identifier, ne pas brandir de bâton de marche mais le garder le long de son corps. C'est plus compliqué si vous possédez un chien de compagnie.  

Les professionnels du tourisme très attentif à ce problème

Les professionnels du tourisme sont très attentifs à ce questionnaire. 13% des touristes qui ont fait une mauvaise rencontre disent hésiter à revenir en montagne pour leurs prochaines vacances. 

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