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Depuis les Vosges, le ministre de l'agriculture Marc Fesneau lance son plan sur l'avenir de nos forêts

De passage dans le département des Vosges ce lundi, le ministre de l'agriculture Marc Fesneau a présenté son plan sur la gestion des bois de crise. A destination des parcelles touchées par le scolyte, la sécheresse ou encore les tempêtes.

Marc Fesneau a visité le campus agricole et forestier de Mirecourt Marc Fesneau a visité le campus agricole et forestier de Mirecourt
Marc Fesneau a visité le campus agricole et forestier de Mirecourt © Radio France - Arthur Blanc

C'est toute une filière qui attendait les annonces ce lundi à Mirecourt du ministre de l'agriculture Marc Fesneau. Au campus agricole et forestier, il a présenté les grandes lignes de son plan de gestion du bois de crise, celui touché notamment par le scolyte, la sécheresse ou les tempêtes. Ainsi, il met sur la table 500 millions d'euros par an pour financer des replantations. Mais aussi un "bonus scolyte" pour prendre en charge 100% des replantations pour les secteurs les plus touchés, ou encore le financement de l'achat de matériel pour certains professionnels. "Il n'y aura de neutralité carbone si on ne relève pas le défi du renouvellement forestier et son adaptation au dérèglement climatique", explique-t-il.

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Marc Fesneau devant un mirabellier
Marc Fesneau devant un mirabellier © Radio France - Arthur Blanc

Le cœur de l'effort sera donc de replanter, mais il s'agit encore de savoir quoi. Et à cette question, le ministre dit avoir déjà planché. "Vous ne plantez pas de l'eucalyptus dans les Vosges par exemple, on ne fait pas n'importe quoi", déclare-t-il. Pas n'importe quoi, et ça, les élèves du campus de Mirecourt, comme Benoît l'ont bien compris. "Si on n'essaye pas de favoriser la régénération naturelle qui va faire que les arbres soient plus résistants, on va faire des plantations qui coûtent plus d'argent et qui sont amenées à mourir."

D'ailleurs, au sein du campus, la directrice Nathalie Royet lance déjà des essences test, pour constater l'adaptation au climat vosgien. "Nous avons fait noix, noisettes, et nous essayons des valeurs plus protéiques comme le pois de Sibérie", précise-t-elle, se réjouissant du succès pressenti de l'amandier. Mais malgré tout, anticiper semble encore trop compliqué. "Quand on voit la rapidité avec laquelle ça a pu progresser en à peine 5 ans, c'est une vraie interrogation, et il faut que l'on puisse répondre rapidement", explique Philippe Tanneau, le président de la fédération nationale des communes forestières.

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